Indépendamment du lieu choisi pour cette vingt-neuvième Conférence sur le climat (Azerbaïdjan), pays dont le dernier dirigeant a été élu avec 98,8 % des suffrages (excusez du peu), on peut aussi s'interroger comme pour toutes ces précédentes "grandes messes" sur la probable absence de référence à la poursuite de l'augmentation de la population mondiale.
Or, selon les deux notions clefs popularisées par le GIEC, à savoir l'atténuation (des futures émissions de GES) et l'adaptation (aux effets de l'inévitable dérèglement climatique), la question de la croissance du nombre d'humains sur Terre devrait pourtant être largement prise en compte.
En effet, concernant l'atténuation, il tombe sous le sens que plus il y aura d'individus (et ce quelles que soient leurs émissions individuelles) plus les quantités de ces dernières seront importantes. L'exemple de certains pays comme la Chine, considérée comme sous-développée il y a 70 ans et devenue aujourd'hui la deuxième puissance économique mondiale, contrebalançant totalement l'argument systématiquement opposé : "les pays à forte croissance démographique sont souvent les moins émetteurs".
Ensuite, en termes d'adaptation, si l'on considère que les pays les plus touchés seront probablement ceux qui continuent à voir leur population croître, voire exploser, on peut être sûr que cette inflation numérique est totalement antinomique avec le but recherché, à savoir s'adapter aux conséquences des aléas climatiques que ce soit en termes d'alimentation ou d'infrastructures.
Ajoutons pour terminer que les coûts financiers en éducation, sensibilisation et planning familial seraient bien inférieurs à ceux que nécessitent les mesures d'atténuation et d'adaptation préconisées par l'instance internationale dans les pays concernés.
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