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Discussion de groupe

Argumentaire

Les contraceptifs présentent de nombreux inconvénients environnementaux et sanitaires

Oui, il faut admettre qu’il existe des problèmes.


Les contraceptifs chimiques (pilules contraceptives, injections, patchs et stérilets imbibés de contraceptifs) sont régulièrement mis sur la sellette. Ils posent des problèmes de santé et leur évacuation présentent de réels inconvénients environnementaux. Les centrales d’épuration, quand il y en a, ont du mal à les faire disparaître et il semble que la faune de nos rivières et de nos lacs par exemple en soit déjà victime, notamment les amphibiens (anomalie de développement, changement de sexe…). Tout cela est d’ailleurs assez logique, puisque ces produits ont justement pour objet d’entraver le fonctionnement normal des êtres vivants en particulier leurs mécanismes de reproduction et de développement.


L’enveloppe plastifiée et aluminée des préservatifs persiste fort longtemps dans la nature et le préservatif n’est pas toujours jugé très agréable.


La stérilisation chirurgicale pose aussi des problèmes d’acceptation bien compréhensibles à cause de son caractère définitif.


Il serait inutile et malhonnête de nier ces difficultés, il faut évidemment travailler techniquement à réduire tous ces inconvénients et favoriser la recherche scientifique sur les méthodes contraceptives les plus naturelles possibles.


Toutefois, n’utiliser aucun de ces moyens contraceptifs serait pire encore. Car demain une population plus nombreuse serait confrontée aux mêmes problèmes et si elle devait se mettre à la contraception (et elle le devrait forcément), elle le ferait alors sur une échelle encore plus grande, avec des inconvénients pour l’environnement qui eux-mêmes s’en trouveraient multipliés dans des proportions identiques.


Ajoutons que la généralisation de la contraception permet de limiter le recours à l’avortement qui fait l’objet de débats dans de nombreuses sociétés.



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