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PUBLICATIONS 2009

Dernière mise à jour : 20 mars

Décembre 2009

Mercredi 30, - "Le téléphone sonne" de France Inter du 28/12 dernier avait pour thème Et pourquoi pas la décroissance? Suite à une question d'auditeur, le sujet de la démographie a été superficiellement abordé. Aucune des pistes, pourtant maintenant bien connues, permettant de faire "décroître" la natalité n'a malheureusement été évoquée.


- « Si des réformes majeures dans la gestion de l'eau et de l'irrigation ne sont pas engagées rapidement en Asie, la plupart des pays devront importer un quart du riz et du blé dont ils auront besoin en 2050. Le continent asiatique compte actuellement 4,2 milliards d'habitants et il aura alors 2,5 milliards de nouvelles bouches à nourrir. La demande asiatique d'alimentation humaine et animale devrait doubler dans les quarante prochaines années ». C'est par cette phrase que débute l'article du Figaro « L'autosuffisance alimentaire de l'Asie en question » paru en août dernier mais toujours d'actualité.

Samedi 26, suite à l’échec du sommet de Copenhague, deux responsables du Planning familial, Carine Favier et Christine Mauget, évoquent les rapports entre la démographie et le droit des femmes dans un récent article (21/12) de Médiapart. Bien qu'opposées à certaines politiques qui viseraient à « contrôler la démographie du Sud pour garder le modèle de consommation au Nord », elles constatent néanmoins que sur ce sujet « le levier le plus important est une politique volontariste pour l'éducation des filles et l'aide à l'accès des femmes aux structures de santé et à la planification ».

Mercredi 23, - l'émission "C dans l'air", présentée par Yves Calvi, du lundi 21 décembre dernier, intitulée "Copenhague se moque du monde" a abordé la question démographique.

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- à la une du Monde : Manger moins de viande pour sauver la planète

Lundi 21, - lors du face à face Franz-Olivier Giesbert - Denis Olivenne du 19 décembre 2009 (rediffusé ce matin) sur RTL, le premier est intervenu avec conviction sur le problème de la démographie :

« Il faut aller aussi aux sources. A l’origine, il y a aussi le problème démographique. C’est étrange d’ailleurs, parce qu’à Copenhague on a parlé de l’effet de serre, alors que le principal problème qui génère cet effet de serre, c’est la question démographique, avec cette démographie galopante dans une grande partie du monde ».


- Sous le titre désagréable de « Retour sur terre pour les nouveaux bigots », dans son blog du Figaro, Ivan Rioufol fait part se son propre bilan du sommet de Copenhague. Sans être en accord avec ses propos, nous ne pouvons que regretter avec lui le fait « que le problème de la surpopulation de la planète n'ait pas été évoqué ».

Vendedi 18, - Ce matin sur France Inter dans l'émission Inter-activ' entre 8h30 et 9h, Paule (auditrice âgée de 80 ans) a posé une question à l'invité qui n'était autre que Daniel Cohn-Bendit.

Paule (de Paris): « Je crois que le problème du monde c'est la surpopulation: on continue de payer les gens pour faire des enfants alors qu'on devait les payer pour ne pas en faire ». L'auditrice fait ensuite référence à Claude Allègre et exprime des doutes sur l'origine anthropique du changement climatique.

Cohn-Bendit: « Sur la population, le problème c'est d'organiser le monde tel qu'il est. (...) Je crois que si on augmente le niveau de vie des êtres humains de par la planète nous aurons une natalité en baisse: ça c'est la bonne réponse ».

Bernard Guetta (chroniqueur de France Inter): « Oui il est vrai que dans l'histoire le climat a toujours changé, c'est exact le Groenland s'appelait le Greenland il y a 1000 ans. A cause de la surpopulation dont vous soulignez l'importance Madame, aujourd'hui il serait beaucoup plus difficile au monde de s'adapter au changement de climat et donc nous devons faire entrer cette donnée dans le computer ».

Il est clair que les débats initiés à la suite du rapport de l'ONU ont déjà porté quelques fruits puisque, d'une certaine façon, Cohn-Bendit lui-même "souhaite la baisse de la natalité". Quant à Bernard Guetta, nous avions déjà souligné sur ce site son grand intérêt pour la question.


- Démographie Responsable s'associe à la mobilisation internationale pour les primates et appelle à signer le manifeste pour les grands singes et la nature.


- Lu dans le gratuit 20 minutes aujourd'hui :

« Ouvrons les yeux ! Le XXIe siècle est mal parti ! » , prédisait René Dumont dès les années 1960. Ingénieur agronome né au début du XXe siècle, il fut parmi les premiers à dénoncer l'agriculture productiviste telle qu'elle était pratiquée depuis l'entre-deux-guerres. Très vite, il devina les ravages de ce qu'il n'appelait pas encore la mondialisation : explosion démographique, bidonvilles, fossé Nord-Sud. Ses prises de position devaient le conduire, en 1974, à se présenter à l'élection présidentielle en tant que candidat écologiste. Il ne fédéra pas beaucoup (1,32 % des votes seulement), mais cette première candidature devait donner naissance au Mouvement écologique, premier mouvement écolo politique. Pas étonnant que, pour les Verts, René Dumont soit une sorte de père spirituel.

Mardi 15, Charlie-Hebdo résume sa vision sur la conférence de Copenhague.


- "Revue de presse internationale" : un article du Financial Post canadien montre que le sujet passionne aussi outre atlantique…

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Mercredi 9, « La plupart des pays [d’Afrique subsaharienne] ont coupé les vannes du recrutement de fonctionnaires sous la pression des bailleurs qui exigeaient des économies budgétaires ». Résultat: « selon l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), il manquera 2,3 millions d'enseignants d'ici à 2015 pour satisfaire aux objectifs du Millénaire fixés par les Nations unies ».

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Mardi 8, - « Le monde s'alarme du réchauffement climatique et de l'épuisement des ressources lié à leur surconsommation. Il s'alarmerait plus sûrement encore de l'expansion inégale de sa population ». C'est par ces mots que Claude Imbert conclut son éditorial courageux, publié dans l'hebdomadaire Le Point et intitulé Le tabou démographique.


- « Il faut devenir extrêmement inventifs pour permettre à 9 milliards d’hommes de coexister en paix sur la planète ». C'est ce que Bernard Maris a déclaré ce matin sur France Inter lors de sa chronique Croissance ou décroissance? Celle-ci a d'ailleurs été reprise et peut être commentée sur Marianne 2 .

Lundi 7, - Ouverture du sommet de Copenhague avec dans les "matinales" de France Inter, une Chronique de Bernard Guetta sur le sujet :

« Le scepticisme et l’optimisme sont aussi justifiés l’un que l’autre. Les sceptiques ont raison de dire qu’il y a bien des chances que ce sommet de Copenhague ne s’achève, dans deux semaines, que sur un accord définissant les objectifs de lutte contre le réchauffement climatique et que le consensus sur les moyens à mettre en œuvre – le plus important, le concret – ne soit remis à des rendez-vous ultérieurs et, donc, aléatoires.

Ce scénario est plausible, voire probable, puisque les pays les moins développés ne voient pas pourquoi ils devraient ajouter des freins à leur croissance alors qu’ils ne sont certainement pas les plus coupables des dangers qui menacent la planète ; que les pays émergents voudraient logiquement qu’on tienne compte du fait que leurs industries ne contribuent au réchauffement que depuis deux ou trois décennies alors que la révolution industrielle occidentale date de plus d’un siècle et demi et que les pays les plus développés, enfin, refusent de porter une trop grande part du fardeau alors que l’industrialisation accélérée, et formidablement polluante, des pays émergents concurrence toujours plus leurs propres industries.

Cette question de la répartition de l’effort et des aides que les plus riches devront apporter aux plus pauvres est loin d’être résolue. Il sera d’autant plus difficile qu’elle le soit en deux semaines de débats que chacun des plus grands pays, des plus grands acteurs, autrement dit, de ce sommet, a choisi des années de référence différentes dans la fixation de ses objectifs en matière de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre. A Copenhague, ce sera la tour de Babel. Personne ne parlera la même langue. Personne n’aura intérêt à trouver un langage commun qui mettrait chacun devant ses responsabilités. La partie sera si difficile que les marchandages risquent bel et bien de demander ces rendez-vous ultérieurs, cette perte de temps que les sceptiques ont raison de craindre et de dénoncer à l’avance mais l’optimisme, pourtant, n’est pas injustifié non plus.

Il ne l’est pas, d’abord, parce que les chefs d’Etat et de gouvernement, Barack Obama en tête, ont finalement décidé d’être présents en nombre à Copenhague pour les derniers jours du sommet. Cela signifie tout à la fois qu’ils ont l’espoir et la volonté de ne pas en repartir sur un échec et qu’ils ont senti que l’inquiétude sur l’avenir de la planète était devenue partout si profonde qu’ils ne pouvaient plus se permettre de ne pas agir, en première ligne.

Quelque chose a changé dans la perception mondiale de la réalité et des dangers du réchauffement. C’est la deuxième raison d’optimisme car on assiste, là, à l’émergence d’une prise de conscience et d’une opinion mondiales, phénomènes aussi totalement neufs qu’encourageants. A des degrés divers, bien sûr, mais sur les cinq continents, le genre humain comprend désormais que le changement climatique en cours doit être limité car il sera beaucoup plus difficile à surmonter que les précédents sur une terre à peu près partout surpeuplée. Copenhague est le premier signe d’amorce d’une gouvernance mondiale que la question climatique n’est pas seule à requérir. »

- Lors de l'émission Ce soir ou jamais du jeudi 3/12 sur France 3, le géophysicien Vincent Courtillot parle de "quatre problèmes écologiques majeurs" et cite la démographie en premier : après Claude Allègre, on ne peut que s'attrister du fait que les "climato-sceptiques" soient encore les seuls scientifiques à oser aborder le sujet.

Samedi 5, - L'organisation britannique OPT, que les visiteurs du site commencent à connaître, est à l'origine d'un projet original qui, à l'image du système de compensation carbone, pourrait s'avérer efficace pour lutter contre le changement climatique à moyen et long terme. Il s'agit de PopOffsets (compensation-population)

Vendredi 4, plusieurs personnalités, dont Pierre Rabhi, Allain Bougrain Dubourg et Corinne Lepage ont décidé de « se mettre en grève de la viande » pendant la durée du sommet de Copenhague et elles ont signé "L’appel des 10" dans lequel on peut lire: « Nous exigeons dès aujourd'hui une reconnaissance de l'impact de la viande sur l'environnement, la sous-alimentation humaine et la souffrance animale. Nous réclamons un moratoire sur l’élevage intensif et des mesures énergiques pour faire baisser la consommation de produits d'origine animale. » : http://www.viande.info/ et dans la presse en ligne : 1000 babords

Mercredi 2, contrairement à ce qu’on pourrait penser, certains gouvernements ont parfaitement conscience que leur pays a une croissance démographique trop importante. A ce titre, l’exemple du Sénégal est assez significatif.

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Novembre 2009

Lundi 30, un rapport de la Wildlife Conservation Society (WCS), repris par Le nouvel observateur révèle que la population de tigres de Sibérie a considérablement diminué en raison du braconnage et de la perte de leur habitat.

Le tigre de Sibérie est une des 9 sous-espèces de tigres dont trois ont déjà disparu (tigre de Bali [1930], tigre de la Caspienne [1970] et tigre de Java [1972] ) et dont au moins une autre est en danger critique d’extinction: le tigre de Chine méridionale.

En 1900, il devait encore y avoir 100.000 tigres. En 2008, leur population en liberté était estimée à moins de 2.000 et probablement déjà un peu plus en captivité. Malheureusement, les tentatives de réintroduction de tigres nés en captivité n'ont jamais été couronnées de succès.

Le territoire d'un tigre dépend des proies qui s’y trouvent et peut ainsi varier de 30 à 1.000 km2 (Sibérie). De nos jours, la disparition progressive des forêts, la croissance démographique humaine, la disparition des proies, l'extension des zones cultivées, la perpétuation d'un trafic de peaux et de sous-produits pour certaines médecines traditionnelles pèsent dramatiquement sur sa survie.

Finalement, si l’espèce humaine, trop fière d'elle-même, ne parvient pas à s'autolimiter et continue aveuglément sa croissance démographique jusqu’aux 9 ou 10 milliards prévus, elle portera la lourde responsabilité de l’extinction de ces magnifiques animaux qui vivent encore en liberté.

Lire l'excellente monographie sur dinosoria.com

Vendredi 27,

- A Copenhague J-9, il est bon de rappeler que les impacts négatifs de la croissance démographique humaine ne se limitent pas au dérèglement climatique. Ainsi sur le sujet de la disparition progressive des espèces animales sauvages en particulier et de perte de la biodiversité en général, on ne peut que conseiller la lecture d'un article du Figaro du mois d'août dernier SOS monde sauvage