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PUBLICATIONS 2013

Dernière mise à jour : 30 nov. 2022

Décembre 2013

Jeudi 5, le numéro de décembre de la revue Books consacre un dossier à la démographie dont les conclusions sont à l'opposé de ce qui se dit ici...

Novembre 2013

Jeudi 21, « Les 49 pays les moins avancés (PMA) de la planète sont confrontés à une démographie galopante et à une forte croissance qui ne génère toutefois pas suffisamment de créations d'emplois, selon un rapport de la UNCTAD publié mercredi à Genève ».

Samedi 16,

- « Les organisations internationales et l'ONU n'osent pas parler de la démographie qui reste encore un tabou. Aussi faut-il qu'ils engagent un réel débat sur le sujet. Quand une famille a 8 ou 9 enfants, comment voulez-vous qu'un pays africain leur offre un cadre de vie décent, s'il double ou triple sa population en une génération ? Ce n'est pas possible ! » (Jean-Louis TESTUD, Adjoint au Maire de Suresnes, 13/11/2013, dans une interview au journal marocain LeReporter.ma).

- « Pour faire face au vieillissement de sa population, la Chine assouplit le dogme de l'enfant unique » : lire l'article du Monde sur le sujet. Rappelons que cette politique avait été mise en place en 1979 pour faire face aux conséquences désastreuses du laxisme antérieur. De ce point de vue, les pays où la démographie galope encore (Inde, Nigeria, Philippines, et bien d'autres encore) devraient prendre garde à ne pas se retrouver au milieu du siècle (2050) dans la situation chinoise d'il y a 30 ans et être finalement obligés de prendre le même type de mesure radicale et douloureuse (type politique de l'enfant unique) qui en plus, mécaniquement, aboutit quelques décennies plus tard ... à un vieillissement difficilement gérable de la population ... au final une sorte de la double peine...

Octobre 2013

Mercredi 30, publication ce jour du Rapport annuel de l'UNFPA disponible en français et dont le thème est celui de "La mère-enfant". Le Monde lui a par ailleurs consacré un article dans lequel Nathalie Bougnoux de l'AFD (Agence Française de Développement) déclare : « Si le rythme de la croissance démographique est trop fort, il freinera la hausse des revenus, car les enfants qui naissent sont autant de personnes qu'il faut soigner, éduquer, former et insérer dans l'emploi.»


Mercredi 2, l'INED (Institut National d'Etudes Démographiques) vient de publier ce jour son numéro bi-annuel de "Population & Société" intitulé Tous les pays du monde où Gilles Pison présente le "Tableau de la population mondiale". En voici notre analyse :

Au fur et à mesure que le temps passe, les projections de population sont de pire en pire. En juin dernier, l'ONU prévoyait 9,6 milliards d'êtres humains en 2050, deux ans auparavant 9,3 milliards et encore deux ans avant "seulement" 9,1 milliards. On est en droit de se demander quand cette inflation va cesser et surtout si la communauté internationale va se réveiller.

Paris, AFP | La population mondiale atteindra 9,731 milliards d'habitants en 2050 contre 7,141 milliards en 2013, selon une étude bisannuelle de l'Institut français d'études démographiques (Ined) publiée mercredi 2 octobre 2013 (…) l'Ined réalise ses propres études en parallèle à celles réalisées par les Nations unies, la Banque mondiale ou d'autres grands instituts nationaux.

Le cap des 6 milliards avait été dépassé en 1999, et il aura fallu douze ans pour atteindre les 7 milliards en 2011.

Le taux de fécondité mondial est de 2,5 enfants par femme en 2013 -- contre 5 en 1950 -- avec de fortes disparités régionales selon l'étude, notamment entre les deux extrêmes que sont le Niger (7,6 enfants par femme) et la Bosnie-Herzégovine (1,2 enfant par femme).

L’Afrique concentrera environ un quart de la population mondiale en 2050 selon l'étude qui prévoit que 2,435 milliards de personnes vivront sur le continent en 2050, plus du double du 1,1 milliard enregistré en 2013.

Avec un indice de fécondité de 1,6 enfant par femme, l'Europe continentale sera la seule zone à connaître un recul de sa population, qui passera de 740 millions d'habitants en 2013 à 726 millions en 2050, d'après l'Ined.

L'Amérique passera le cap du milliard d'habitants, passant de 958 millions d'habitants en 2013 à 1,228 milliards en 2050, l'Asie bondira de 4,305 milliards d'habitants en 2013 à 5,284 milliards en 2050 et l'Océanie progressera de 38 à 58 millions, prédit l'institut.

Actuellement le "G7" des pays les plus peuplés est composé de la Chine (1,36 milliard) devant l'Inde (1,276 milliard) les États-Unis (316,2 millions), l'Indonésie (248,5 millions), le Brésil (195,5 millions), le Pakistan (190,7 millions) et le Nigeria (174,9 millions).

En 2050, le classement des pays les plus peuplés devrait être sensiblement modifié avec l'Inde en tête (1,65 milliard) devant une Chine moins peuplée (1,314 milliard) et le Nigeria qui, avec 444 millions d'habitants, passera devant les États-Unis (400).

Septembre 2013

Samedi 7, interview de Yann Arthus-Bertrand parue hier sur Le Figaro TV. A la question : « Quel est le principal défi écologique aujourd'hui ? », YAB répond : « Durant ma vie d'homme, la population a presque triplé. L'être humain a pris le pouvoir sur la Terre, comme une espèce envahissante. »

Jeudi 5, dans un Rapport d'information du Sénat, publié le 3 juillet dernier et intitulé Sahel : pour une approche globale, MM. Jean-Pierre Chevènement et Gérard Larcher écrivent entre autre ceci :

« L'explosion démographique fait figure de "bombe à retardement" (… ) Le Sahel est passé de 17 millions d'habitants en 1950 à 81 millions en 2012, soit une multiplication par 5 en 60 ans. Les projections moyennes font état de 117 millions d'habitants prévisibles en 2025, puis 208 millions en 2050. Comment ces territoires fragiles pourront ils absorber un tel choc démographique ?

Si la population va doubler dans les vingt prochaines années, la population urbaine va, quant à elle, tripler. Ces pays auront à faire face à de vastes "chaudrons" urbains où une jeunesse pléthorique et sans emploi est susceptible de poser des problèmes de sécurité d'une échelle inégalée (… ) Le Niger, pays de 16 millions d'habitants, avec un taux de fécondité de 7,6 enfants par femme, le plus élevé du monde, passera à 55 millions d'habitants en 2050. »

Août 2013


Mercredi 28, l'AWEPA (Association des parlementaires européens pour l'Afrique) a publié le 21 août dernier sur son site un article intitulé Parlement burundais : quelle politique foncière en situation de démographie galopante ? où l'on apprend entre autre ceci : « Une enquête agricole effectuée en 2011 a révélé qu'au Burundi un ménage exploite aujourd'hui 0,5 ha seulement alors qu'il exploitait 3,2 ha en 1979. »

Cette information est à rapprocher de l'article publié le 22 août sur Afriquejet.com où Mr Pie Ntavyohanyuma (président de l'Assemblée nationale du Burundi et titulaire d'une maîtrise en démographie) déplore « la démographie galopante du Burundi et l'amenuisement des exploitations agricoles du pays où près de 90% de la population vit de la terre. »


Extraits du discours prononcé par Pie Ntavyohanyuma (Président de l’Assemblée Nationale) à l’occasion de l’ouverture des travaux d’une journée parlementaire sur le rôle du Parlement dans l’analyse et la gestion de la pression démographique et la politique foncière au Burundi, le 20 août 2013

… Selon la Déclaration du Gouvernement en Matière de Politique Démographique Nationale, les principales conséquences de la pression démographique dont il est ici question, l’émiettement des exploitations agricoles des ménages, sont la raréfaction des terres cultivables, la multiplication des conflits fonciers, la dégradation de l’environnement ainsi que la pression sur les infrastructures et sur l’organisation des services.

D’où la nécessité et même l’urgence de prendre bien conscience de l’adéquation entre la démographie et le développement qui, forcément, interagissent.


… Dans la perspective de réduire la fécondité et faire baisser la mortalité, la fécondité et la mortalité étant des variables démographiques cruciales, le CSLP II (Cadre Stratégique de Croissance et de Lutte contre la Pauvreté, Deuxième Génération) a défini des actions concrètes à mener, à savoir :

- la réduction du taux d’accroissement annuel de la population de 2,4% à 2%

- la réduction du nombre moyen d’enfants par femme de 6 à 3

- l’augmentation de l’âge moyen de la mère à la naissance du premier enfant de 23,5 ans en 2011 à 25 ans en 2015

- l’augmentation du taux de prévalence de la contraception de 19% en 2011 à 28% en 2015

- la réduction du taux de mortalité infanto-juvénile de 152‰ en 2008 à 125‰ en 2015

- la réduction du ratio de mortalité maternelle de 499/100.000 naissances vivantes en 2010 à 390/100.000 naissances vivantes en 2015

- la mise en place de mesures incitatives indirectes encourageant les couples à réduire la taille de leur famille

- l’intensification de la sensibilisation de la population, des leaders d’opinion et des leaders religieux sur la planification familiale.

Mardi 27, publication hier par Le Monde d'un article de Stéphane Madaule intitulé Evolution de la population mondiale : de Charybde en Scylla où l'auteur appelle à la « maîtrise collective de la variable démographique, associée à l'adoption de modes de production et de consommation durables », propositions à rapprocher de l'un de ses précédents textes La démographie verte de novembre 2009.

Mercredi 21,

- le "Jour du dépassement" a eu lieu hier. A cette occasion, Le Monde (comme plusieurs autres journaux) a relayé l'information et publié, entre autre, ce graphique où il apparaît clairement que c'est l'augmentation de la population mondiale qui est la cause principale du dépassement.


- suite à la déclaration Manuel Valls qui avait parlé de "poussée démographique, notamment africaine" hier sur BFMTV, le Nouvel Observateur a publié un fort intéressant article où il a interviewé Gilles Pison de l'INED qui n'a pu, évidemment, que confirmer les dires du Ministre : « L’Afrique est le continent dont la population s’accroît le plus vite. Afrique du Nord comprise, sa population pourrait quadrupler, passant de 1 milliard actuellement à 4,2 milliards en 2100, d’après le scénario moyen des Nations-Unies. »

Juillet 2013

Dimanche 28, Le Monde est revenu dans un article assez complet sur les nouvelles prévisions onusiennes de population mondiale publiées le 13 juin dernier.

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Dimanche 21, selon l'Agence de Presse Pakistanaise, à l'occasion de la Journée mondiale de la Population du 11 juillet dernier, le Président du Pakistan a "lancé un appel en faveur d'efforts concertés pour contrôler la croissance de la population".

Le président Asif Ali Zardari a déclaré que la disproportion entre la croissance de la population et la disponibilité des ressources mettait sérieusement en cause le développement durable. Il a appelé à des efforts concertés au niveau individuel comme au niveau collectif afin de contrôler le taux de croissance élevé de la population. Dans son message à l’occasion de la journée mondiale de la population du 11 juillet, il a affirmé que la tenue régulière de cette journée, chaque année, était l’occasion d’avoir à l’esprit l’urgence de cette question et la nécessité de relever les défis afférents à l’explosion démographique, particulièrement dans des pays en voie de développement comme le Pakistan.

Il a aussi rappelé que les conséquences de la croissance de la population dépassaient les frontières géographiques. Il a ajouté qu’il y avait donc grand besoin d’un effort au niveau international ainsi que d’un solide partenariat entre les acteurs publics et privés au niveau national afin de conforter la conscience qu’ont les peuples des défis auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui et afin d’appuyer les efforts des états pour les surmonter.

Le président a rappelé que la journée de la population était cette année particulièrement axée sur le problème des grossesses chez les adolescentes. Il a ajouté que différents facteurs étaient en cause parmi lesquels, l’ignorance en matière de contraception, les contraintes économiques, les mariages précoces, le manque de services de santé et de conseils parentaux ainsi qu’une tendance à refuser certaines solutions au nom de traditions religieuses ou culturelles. Tous ces facteurs ont aggravé le problème de la croissance démographique.

« A cette occasion je souhaite rappeler les propos de Benazir Bhutto et son rêve pour le Pakistan et même au-delà : ''Je rêve d’un Pakistan, d’une Asie, d’un Monde où chaque grossesse serait planifiée, où chaque enfant conçu serait nourri, aimé, éduqué et aidé''. Ces mots devraient nous guider pour l’établissement de programmes de santé reproductive et de planification familiale au Pakistan » a déclaré le président.

Le président a invité tous les acteurs de la société à se donner la main pour favoriser une meilleure conscience des problèmes liés à la croissance de la population