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PUBLICATIONS 2013

Dernière mise à jour : 30 nov. 2022

Décembre 2013

Jeudi 5, le numéro de décembre de la revue Books consacre un dossier à la démographie dont les conclusions sont à l'opposé de ce qui se dit ici...

Novembre 2013

Jeudi 21, « Les 49 pays les moins avancés (PMA) de la planète sont confrontés à une démographie galopante et à une forte croissance qui ne génère toutefois pas suffisamment de créations d'emplois, selon un rapport de la UNCTAD publié mercredi à Genève ».

Samedi 16,

- « Les organisations internationales et l'ONU n'osent pas parler de la démographie qui reste encore un tabou. Aussi faut-il qu'ils engagent un réel débat sur le sujet. Quand une famille a 8 ou 9 enfants, comment voulez-vous qu'un pays africain leur offre un cadre de vie décent, s'il double ou triple sa population en une génération ? Ce n'est pas possible ! » (Jean-Louis TESTUD, Adjoint au Maire de Suresnes, 13/11/2013, dans une interview au journal marocain LeReporter.ma).

- « Pour faire face au vieillissement de sa population, la Chine assouplit le dogme de l'enfant unique » : lire l'article du Monde sur le sujet. Rappelons que cette politique avait été mise en place en 1979 pour faire face aux conséquences désastreuses du laxisme antérieur. De ce point de vue, les pays où la démographie galope encore (Inde, Nigeria, Philippines, et bien d'autres encore) devraient prendre garde à ne pas se retrouver au milieu du siècle (2050) dans la situation chinoise d'il y a 30 ans et être finalement obligés de prendre le même type de mesure radicale et douloureuse (type politique de l'enfant unique) qui en plus, mécaniquement, aboutit quelques décennies plus tard ... à un vieillissement difficilement gérable de la population ... au final une sorte de la double peine...

Octobre 2013

Mercredi 30, publication ce jour du Rapport annuel de l'UNFPA disponible en français et dont le thème est celui de "La mère-enfant". Le Monde lui a par ailleurs consacré un article dans lequel Nathalie Bougnoux de l'AFD (Agence Française de Développement) déclare : « Si le rythme de la croissance démographique est trop fort, il freinera la hausse des revenus, car les enfants qui naissent sont autant de personnes qu'il faut soigner, éduquer, former et insérer dans l'emploi.»


Mercredi 2, l'INED (Institut National d'Etudes Démographiques) vient de publier ce jour son numéro bi-annuel de "Population & Société" intitulé Tous les pays du monde où Gilles Pison présente le "Tableau de la population mondiale". En voici notre analyse :

Au fur et à mesure que le temps passe, les projections de population sont de pire en pire. En juin dernier, l'ONU prévoyait 9,6 milliards d'êtres humains en 2050, deux ans auparavant 9,3 milliards et encore deux ans avant "seulement" 9,1 milliards. On est en droit de se demander quand cette inflation va cesser et surtout si la communauté internationale va se réveiller.

Paris, AFP | La population mondiale atteindra 9,731 milliards d'habitants en 2050 contre 7,141 milliards en 2013, selon une étude bisannuelle de l'Institut français d'études démographiques (Ined) publiée mercredi 2 octobre 2013 (…) l'Ined réalise ses propres études en parallèle à celles réalisées par les Nations unies, la Banque mondiale ou d'autres grands instituts nationaux.

Le cap des 6 milliards avait été dépassé en 1999, et il aura fallu douze ans pour atteindre les 7 milliards en 2011.

Le taux de fécondité mondial est de 2,5 enfants par femme en 2013 -- contre 5 en 1950 -- avec de fortes disparités régionales selon l'étude, notamment entre les deux extrêmes que sont le Niger (7,6 enfants par femme) et la Bosnie-Herzégovine (1,2 enfant par femme).

L’Afrique concentrera environ un quart de la population mondiale en 2050 selon l'étude qui prévoit que 2,435 milliards de personnes vivront sur le continent en 2050, plus du double du 1,1 milliard enregistré en 2013.

Avec un indice de fécondité de 1,6 enfant par femme, l'Europe continentale sera la seule zone à connaître un recul de sa population, qui passera de 740 millions d'habitants en 2013 à 726 millions en 2050, d'après l'Ined.

L'Amérique passera le cap du milliard d'habitants, passant de 958 millions d'habitants en 2013 à 1,228 milliards en 2050, l'Asie bondira de 4,305 milliards d'habitants en 2013 à 5,284 milliards en 2050 et l'Océanie progressera de 38 à 58 millions, prédit l'institut.

Actuellement le "G7" des pays les plus peuplés est composé de la Chine (1,36 milliard) devant l'Inde (1,276 milliard) les États-Unis (316,2 millions), l'Indonésie (248,5 millions), le Brésil (195,5 millions), le Pakistan (190,7 millions) et le Nigeria (174,9 millions).

En 2050, le classement des pays les plus peuplés devrait être sensiblement modifié avec l'Inde en tête (1,65 milliard) devant une Chine moins peuplée (1,314 milliard) et le Nigeria qui, avec 444 millions d'habitants, passera devant les États-Unis (400).

Septembre 2013

Samedi 7, interview de Yann Arthus-Bertrand parue hier sur Le Figaro TV. A la question : « Quel est le principal défi écologique aujourd'hui ? », YAB répond : « Durant ma vie d'homme, la population a presque triplé. L'être humain a pris le pouvoir sur la Terre, comme une espèce envahissante. »

Jeudi 5, dans un Rapport d'information du Sénat, publié le 3 juillet dernier et intitulé Sahel : pour une approche globale, MM. Jean-Pierre Chevènement et Gérard Larcher écrivent entre autre ceci :

« L'explosion démographique fait figure de "bombe à retardement" (… ) Le Sahel est passé de 17 millions d'habitants en 1950 à 81 millions en 2012, soit une multiplication par 5 en 60 ans. Les projections moyennes font état de 117 millions d'habitants prévisibles en 2025, puis 208 millions en 2050. Comment ces territoires fragiles pourront ils absorber un tel choc démographique ?

Si la population va doubler dans les vingt prochaines années, la population urbaine va, quant à elle, tripler. Ces pays auront à faire face à de vastes "chaudrons" urbains où une jeunesse pléthorique et sans emploi est susceptible de poser des problèmes de sécurité d'une échelle inégalée (… ) Le Niger, pays de 16 millions d'habitants, avec un taux de fécondité de 7,6 enfants par femme, le plus élevé du monde, passera à 55 millions d'habitants en 2050. »

Août 2013


Mercredi 28, l'AWEPA (Association des parlementaires européens pour l'Afrique) a publié le 21 août dernier sur son site un article intitulé Parlement burundais : quelle politique foncière en situation de démographie galopante ? où l'on apprend entre autre ceci : « Une enquête agricole effectuée en 2011 a révélé qu'au Burundi un ménage exploite aujourd'hui 0,5 ha seulement alors qu'il exploitait 3,2 ha en 1979. »

Cette information est à rapprocher de l'article publié le 22 août sur Afriquejet.com où Mr Pie Ntavyohanyuma (président de l'Assemblée nationale du Burundi et titulaire d'une maîtrise en démographie) déplore « la démographie galopante du Burundi et l'amenuisement des exploitations agricoles du pays où près de 90% de la population vit de la terre. »


Extraits du discours prononcé par Pie Ntavyohanyuma (Président de l’Assemblée Nationale) à l’occasion de l’ouverture des travaux d’une journée parlementaire sur le rôle du Parlement dans l’analyse et la gestion de la pression démographique et la politique foncière au Burundi, le 20 août 2013

… Selon la Déclaration du Gouvernement en Matière de Politique Démographique Nationale, les principales conséquences de la pression démographique dont il est ici question, l’émiettement des exploitations agricoles des ménages, sont la raréfaction des terres cultivables, la multiplication des conflits fonciers, la dégradation de l’environnement ainsi que la pression sur les infrastructures et sur l’organisation des services.

D’où la nécessité et même l’urgence de prendre bien conscience de l’adéquation entre la démographie et le développement qui, forcément, interagissent.


… Dans la perspective de réduire la fécondité et faire baisser la mortalité, la fécondité et la mortalité étant des variables démographiques cruciales, le CSLP II (Cadre Stratégique de Croissance et de Lutte contre la Pauvreté, Deuxième Génération) a défini des actions concrètes à mener, à savoir :

- la réduction du taux d’accroissement annuel de la population de 2,4% à 2%

- la réduction du nombre moyen d’enfants par femme de 6 à 3

- l’augmentation de l’âge moyen de la mère à la naissance du premier enfant de 23,5 ans en 2011 à 25 ans en 2015

- l’augmentation du taux de prévalence de la contraception de 19% en 2011 à 28% en 2015

- la réduction du taux de mortalité infanto-juvénile de 152‰ en 2008 à 125‰ en 2015

- la réduction du ratio de mortalité maternelle de 499/100.000 naissances vivantes en 2010 à 390/100.000 naissances vivantes en 2015

- la mise en place de mesures incitatives indirectes encourageant les couples à réduire la taille de leur famille

- l’intensification de la sensibilisation de la population, des leaders d’opinion et des leaders religieux sur la planification familiale.

Mardi 27, publication hier par Le Monde d'un article de Stéphane Madaule intitulé Evolution de la population mondiale : de Charybde en Scylla où l'auteur appelle à la « maîtrise collective de la variable démographique, associée à l'adoption de modes de production et de consommation durables », propositions à rapprocher de l'un de ses précédents textes La démographie verte de novembre 2009.

Mercredi 21,

- le "Jour du dépassement" a eu lieu hier. A cette occasion, Le Monde (comme plusieurs autres journaux) a relayé l'information et publié, entre autre, ce graphique où il apparaît clairement que c'est l'augmentation de la population mondiale qui est la cause principale du dépassement.


- suite à la déclaration Manuel Valls qui avait parlé de "poussée démographique, notamment africaine" hier sur BFMTV, le Nouvel Observateur a publié un fort intéressant article où il a interviewé Gilles Pison de l'INED qui n'a pu, évidemment, que confirmer les dires du Ministre : « L’Afrique est le continent dont la population s’accroît le plus vite. Afrique du Nord comprise, sa population pourrait quadrupler, passant de 1 milliard actuellement à 4,2 milliards en 2100, d’après le scénario moyen des Nations-Unies. »

Juillet 2013

Dimanche 28, Le Monde est revenu dans un article assez complet sur les nouvelles prévisions onusiennes de population mondiale publiées le 13 juin dernier.

Dimanche 21, selon l'Agence de Presse Pakistanaise, à l'occasion de la Journée mondiale de la Population du 11 juillet dernier, le Président du Pakistan a "lancé un appel en faveur d'efforts concertés pour contrôler la croissance de la population".

Le président Asif Ali Zardari a déclaré que la disproportion entre la croissance de la population et la disponibilité des ressources mettait sérieusement en cause le développement durable. Il a appelé à des efforts concertés au niveau individuel comme au niveau collectif afin de contrôler le taux de croissance élevé de la population. Dans son message à l’occasion de la journée mondiale de la population du 11 juillet, il a affirmé que la tenue régulière de cette journée, chaque année, était l’occasion d’avoir à l’esprit l’urgence de cette question et la nécessité de relever les défis afférents à l’explosion démographique, particulièrement dans des pays en voie de développement comme le Pakistan.

Il a aussi rappelé que les conséquences de la croissance de la population dépassaient les frontières géographiques. Il a ajouté qu’il y avait donc grand besoin d’un effort au niveau international ainsi que d’un solide partenariat entre les acteurs publics et privés au niveau national afin de conforter la conscience qu’ont les peuples des défis auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui et afin d’appuyer les efforts des états pour les surmonter.

Le président a rappelé que la journée de la population était cette année particulièrement axée sur le problème des grossesses chez les adolescentes. Il a ajouté que différents facteurs étaient en cause parmi lesquels, l’ignorance en matière de contraception, les contraintes économiques, les mariages précoces, le manque de services de santé et de conseils parentaux ainsi qu’une tendance à refuser certaines solutions au nom de traditions religieuses ou culturelles. Tous ces facteurs ont aggravé le problème de la croissance démographique.

« A cette occasion je souhaite rappeler les propos de Benazir Bhutto et son rêve pour le Pakistan et même au-delà : ''Je rêve d’un Pakistan, d’une Asie, d’un Monde où chaque grossesse serait planifiée, où chaque enfant conçu serait nourri, aimé, éduqué et aidé''. Ces mots devraient nous guider pour l’établissement de programmes de santé reproductive et de planification familiale au Pakistan » a déclaré le président.

Le président a invité tous les acteurs de la société à se donner la main pour favoriser une meilleure conscience des problèmes liés à la croissance de la population, en particulier ceux concernant la santé des jeunes femmes : « Nous devons créer une société où les femmes disposeront d’un accès facile et économiquement abordable à un service complet de santé reproductive. »

Le président a présenté ses vœux de succès à tous ceux, individus ou organisations, qui se sont impliqués dans des actions de sensibilisation destinées à relever le défi que constitue la croissance rapide et incontrôlée de la population.

Lundi 15, l'intervention de Didier Barthès, porte-parole de Démographie Responsable, à la conférence de Gaillard (02/07/2013) est disponible sur YouTube, ainsi que ses réponses aux questions du public.

Mardi 9, selon Jeune Afrique (07/07/2013), la présidente du Malawi, petit état d'Afrique australe (1/5 de la France) a déclaré que la croissance démographique rapide de son pays compromet son développement économique.

Juin 2013

Vendredi 21, Le Figaro a publié hier un excellent article intitulé « Égypte : les Frères musulmans prennent le risque de l'explosion démographique ».

Dimanche 16, l'ONU a publié le 13 juin dernier son rapport perspectives de la population mondiale : révision 2012, dont il ressort que l'effectif de l'humanité en 2050 ne serait plus de 9,3 milliards mais de 9,6 milliards (+300 millions) ! Pour 2100, l'écart se creuserait encore puisque au lieu des 10,1 milliards prévus dans sa révision 2010 nous pourrions être 10,9 milliards (+800 millions). Une "Démographie Responsable" est donc plus que jamais à l'ordre du jour…

Contrairement à ce que l'on entend le plus souvent, la population mondiale ne va pas se stabiliser prochainement et les dernières projections sont même toutes à la hausse. En 4 à 5 ans, les prévisions moyennes de population pour 2050 sont successivement passées de 9,1 à 9,3 puis à 9,6 milliards…

Pour 2100, c'est encore pire puisque nous pourrions être près de 11 milliards…




On lira avec intérêt l'article paru dernièrement sur le blog Economie Durable. Lire aussi l'article Le Monde / AFP

Mardi 4, à l'heure où des décisions ont été prises sur les allocations familiales et le quotient familial, il peut être intéressant de rappeler les propositions de Démographie Responsable sur le sujet.

Mai 2013


Mercredi 29, signalons un dossier intéressant sur la démographie, publié ce mois-ci par la revue La Jaune et la Rouge : les huit articles sont disponibles sur la page d'accueil de son site.

Vendredi 17, "Démographie galopante : un danger pour Madagascar", tel est le titre d'un article paru il y a 2 jours sur la Gazette de la Grande Ile :

Depuis un certain temps, les radios locales diffusent des messages de sensibilisation sur la contraception par des moyens publicitaires. Parfois sous forme de témoignage, ainsi touchent ils plus les auditeurs. C’est là où on s’aperçoit que les mœurs malgaches ont bien changé, en seulement deux ans.

Il n’y a pas si longtemps, le sexe était tabou et même dans les foyers dits modernes, on abordait rarement le sujet. D’où les quelques sensibilisations sur les risques de grossesse, notamment à Antananarivo où le taux démographique est le plus fort en Afrique. Mais cela concerne surtout les campagnes et les périphéries où le taux de natalité a toujours été élevé (en 1960, Madagascar comptait seulement 6 millions d’habitants, et en 2011, la population de l’île se chiffre à 21 millions, un record du monde…). Selon des experts, dans 15 ans, Madagascar ne pourra plus nourrir décemment sa population, à partir de là, une famine permanente et sans précédent est alors à craindre.

De planification familiale, on n’en parle que dans les lycées où des formateurs viennent sporadiquement sensibiliser les jeunes. En tout cas, divers organismes sont ouverts au public. FISA (fianakaviana sambatra), Top Réseau, Mary Stop, etc. Les femmes qui y viennent disposent alors du droit à l’information sur le planning familial, de conseils, de recommandations spécifiques selon leur état… Aujourd’hui, rares sont les personnes qui ont en connaissance, ou seulement qui prennent la peine de s’y rendre. Peut-être, faudra-t-il intégrer dans la prochaine propagande électorale une campagne pour la limitation des naissances.

Sarah R.

Lundi 6, selon L'Exress.be du 1er avril dernier qui relayait une information du Guardian, "L’Egypte envisage de réduire l’âge minimum du mariage pour les filles de 18 à 13 ans" : indépendamment de la régression du droit des femmes, cela conduirait à une relance de la natalité.

Dimanche 5, et si la "révolution" égyptienne, suivie de la prise du pouvoir démocratique par les islamistes avait entre autre aboutit à une relance de la natalité ?

Avril 2013


Lundi 29, selon Béchir Ben Yahmed fondateur de Jeune Afrique, « Les africains font trop d'enfants ». Dans son "Ce que je crois" du 25/04/2013, il écrit entre autre ceci : « Selon les Nations unies, la population africaine pourrait quadrupler au cours de ce siècle, passant de 856 millions d'habitants en 2010 à 3,3 milliards en 2100. C'est là une croissance trop rapide. Ce serait dévastateur pour ce continent qui sera alors le plus peuplé. Les famines vont se multiplier, la biodiversité sera anéantie et les mouvements de population vont devenir ingérables. Maîtriser les taux de fécondité, résoudre le problème du planning familial et celui du droit à l'avortement devient impératif. »

Samedi 27,

Bangladesh : la catastrophe causée par l'effondrement de l'immeuble de Dacca est-elle seulement due à la vénalité de quelques individus ou multinationales ?


Au-delà de la tristesse des centaines de morts provoqués par ce dramatique évènement, ne nous voilons pas la face, bien que des responsabilités individuelles soient en cause, voire même celles d'entreprises multinationales, la cause FONDAMENTALE de cette catastrophe est à rechercher bien ailleurs.

Comment se fait-il que près de 3.000 personnes travaillaient dans un immeuble de 8 étages ? La raison est malheureusement fort "simple" : le Bangladesh a une densité de population de plus de MILLE habitants au km² (à comparer à "nos" 115 hab/km²), et comme il n'y a quasiment plus de place au niveau du sol, il faut bien entasser les ouvriers sur plusieurs niveaux…

D'ailleurs, si besoin était, les nombreuses photos des "secours" ne font que confirmer cet état de surpopulation.

Et la situation ne va pas s’améliorer, puisqu'en 2050 la densité de population du Bangladesh devrait être égale à 1.570 hab/km² : avec cette densité là, la France compterait 870 millions d’habitants, soit 800 millions de plus que prévus à cette date…

Si tel était le cas, que resterait il de notre façon de vivre ? Et pourtant les bengalis vont devoir faire avec : sont-ils d'ores et déjà entrés dans la "25ème heure" de Virgil Gheorghiu, "celle qui vient après la dernière heure, celle où même la venue d’un messie ne changerait rien" ?...

Cette catastrophe fait d'ailleurs inévitablement penser à celle qui a frappé Haïti lors du tremblement de terre de 2010 et qui avait causé la mort de plus de 300.000 personnes : une population totalement excessive concentrée dans très un mauvais endroit…

La leçon principale à tirer de ces catastrophes à répétition serait d'éviter d'en arriver là dans beaucoup d'autres pays du monde où les densités sont appelées à dépasser le seuil d'alerte de 500 hab/km² en 2050 : Burundi, Rwanda, Inde, Nigeria, Philippines, Haïti,...

Mais la communauté internationale aura-t-elle le courage de mettre en œuvre les mesures (non coercitives) qui s'imposent ?


Parmi les pays dont l'avenir est fort sombre figure le Nigeria : en atteste cet article publié il y a deux semaines par Reuters.

Dimanche 21, le film MOTHER est disponible jusqu'à la fin mai 2013 en VO (avec sous-titres anglais), sur le site http://www.motherthefilm.com/ et il sera peut-être sous-titré en français sous peu.

Mardi 2, Charlie-Hebdo publie ce jour un article décapant sur le bien-fondé de la poursuite de la politique nataliste de notre pays.

Mars 2013

Dimanche 31, bonne nouvelle : "la pilule contraceptive devient gratuite pour les mineures en pharmacie".

Dimanche 17, signalons la récente publication, sur le site bengali du Financial Express, d'un article intitulé "Bangladesh : rareté des terres et croissance démographique".

Mercredi 13, Et si l'on repensait vraiment la politique familiale ? Tel est le titre d'un article paru il y a 2 jours sur Le Monde, article ou Thibault Gajdos écrit entre autre ceci : « Cette politique familiale tant vantée, dont le quotient familial est l'inébranlable totem et les allocations familiales l'indépassable tabou, est clairement et fortement nataliste. »

Lundi 11, nous vous présentons une excellente vidéo intitulée Une Planète, Un Enfant, tout en rappelant que Démographie Responsable milite pour l'autolimitation à DEUX enfants.

Samedi 9, l'excellente émission de France Culture "Concordance des temps" avait pour titre aujourd'hui Maîtrise des naissances : vie privée et défi planétaire, et l'invité était le démographe Hervé Le Bras,

Février 2013

Mardi 26, pour marquer le vingtième anniversaire de la Conférence des Nations Unies sur la Population qui s'était tenue au Caire en 1994, l'assemblée générale de l'ONU a adopté le 21 février dernier une résolution convoquant les chefs d'État et de gouvernement à une réunion, le 22 septembre 2014.

Traduction d'un article de Mme Edih M. Lederer

NATIONS UNIES (Associated Press) - L'Assemblée générale a décidé jeudi 21 février de tenir une session extraordinaire l'an prochain afin d'évaluer la mise en œuvre d'un plan, que les leaders mondiaux ont adopté il y a près de deux décennies pour freiner l'explosion démographique mondiale.

L'assemblée générale des 193 membres a adopté par consensus une résolution convoquant les chefs d'État et de gouvernement à une réunion, le 22 septembre 2014. Il marquera le 20e anniversaire de la Conférence des Nations Unies sur la population qui s'était tenue au Caire et où quelque 180 nations avaient adopté un plan qui mettait l'accent sur le contrôle des naissances, le développement économique et le fait de donner plus d'indépendance aux femmes.

Depuis la conférence du Caire en 1994, la population mondiale est passée de 5,7 milliards à plus de 7 milliards. Le mois dernier, le responsable de la population au sein de l'ONU, Babatunde Osotimehin, a déclaré que le monde comptera un milliard de personnes supplémentaires d'ici une décennie, qui pèseront d'autant sur les ressources de la planète.

Koki Muli, vice-ambassadrice du Kenya à l'ONU

La vice-ambassadrice du Kenya à l'ONU, Koki Muli, dont le pays a conduit à l'approbation de la résolution, a déclaré que le plan d'action adopté au Caire en 1994 a ouvert la voie à la conférence des Nations Unies sur les femmes de Beijing (Pékin) en 1995 et qu'il reste encore d'actualité. Elle a dit qu'il n'y aura pas de document final lors de la session 2014, ce qui permettra d'éviter des négociations délicates sur des questions telles que les droits de reproduction pour les femmes, l'éducation sexuelle, l'avortement et la planification familiale.


La conférence du Caire a changé l'orientation du Fonds des Nations Unies. D'objectifs chiffrés, il s'est tourné vers la promotion des libertés individuelles pour les femmes et les hommes, et favorise le développement économique et l'éducation pour les filles. Ce changement a été motivé par des recherches ayant, montré que les femmes instruites ont moins d'enfants.

Babatunde Osotimehin, directeur exécutif du Fonds des Nations Unies, a appelé le mois dernier les gouvernements à faire plus pour s'assurer que les femmes aient accès à la planification familiale et à ce que les filles reçoivent «une éducation sexuelle complète».

La conférence du Caire a reconnu pour la première fois la nécessité d'une approche globale de la maîtrise de la croissance rapide de la population et a brisé le tabou sur la sexualité, le comportement sexuel des adolescents et les préoccupations réelles des femmes et des familles.

Au cœur du plan d'action de 1994 se trouvait l'exigence de l'égalité des femmes par l'éducation, l'accès à la contraception moderne, et le droit de choisir si et quand elle serait enceinte. La seule réserve faite lors de la conférence, fut que cela devrait se faire conformément à la législation nationale, la religion et la culture.

Le document établissait le droit à la santé reproductive et l'accès à la planification familiale, et avait souligné la nécessité d'élever le statut des femmes et de donner aux filles une éducation égale à celle des garçons. Il reconnaissait également que l'avortement était pratiqué partout dans le monde et devrait être traité comme un problème de santé publique majeur et indiquait que la planification familiale abordable et acceptable est essentielle à la réalisation d'une maternité sans risque.

Lundi 25, la conférence "Environnement & Démographie" qui a eu lieu à Paris le 24 octobre dernier est maintenant disponible sur You Tube.

Samedi 23, alors qu'il a beaucoup été question ces jours-ci de la fiscalisation des allocations familiales, on lira avec intérêt l'article du blog "Économie durable" intitulé Allocations familiales, le cœur du débat.


Retour sur un article paru le mois dernier sur le quotidien régional l'Essor-Isère et où il est question de notre association.


Samedi 16, le numéro du Monde "Dossiers & Documents" de février 2013 est intitulé Démographie : 10 grands défis. Ce numéro reprend un grand nombre d'articles déjà publiés, dont quelques-uns très récents.

Mardi 5, situé en Afrique australe, le Malawi fait parti des pays en proie à l’explosion démographique, et selon l'IRIN (qui est un service d'analyses et de nouvelles humanitaires sous la tutelle des Nations Unies) : la planification familiale y est la clé pour ralentir l'explosion démographique.

Janvier 2013

Mercredi 16, publication hier par l'INSEE de son bilan démographique 2012 pour la France : nous sommes 65,8 millions, c'est-à-dire 300.000 personnes de plus qu'au 1er janvier de l'an dernier : l'équivalent d'une grande ville française (entre Nantes et Nice) à bâtir en une seule année. Jusqu'à quand allons-nous arracher à la Nature les meilleures terres agricoles de notre pays ? Où est-il écrit que pour être heureux, il faut être de plus en plus nombreux ?

Mercredi 9, « Les 8,5 milliards d’habitants qui se profilent en 2035, du point de vue du climat, c’est une sorte de bombe à retardement qui va nous sauter en pleine gueule, car les moins bien lotis d’entre nous et notamment les pays du tiers-monde vont vouloir [légitimement], à un moment ou à un autre consommer à l’occidentale. » L'intégralité de l'interview de Jane Fonda est dans le numéro de janvier de Néo-planète.

« Les 8,5 milliards d’habitants qui se profilent en 2035. Du point de vue du climat, c’est une sorte de bombe à retardement qui va nous sauter en pleine gueule : les moins bien lotis d’entre nous et notamment les pays du tiers-monde vont vouloir, à un moment ou à un autre consommer ''à l’occidentale''. Dès que leur niveau de vie aura légitimement décollé, la machine à produire va s’enrayer. Vers 2045 nous serons 10 milliards ou plus sur la planète* ! C’est très inquiétant car il y a déjà des millions et des millions de gens qui n’arrivent pas à subvenir à leur besoin sur Terre. Tant du point de vue alimentaire que de l’accès à l’eau ! La prospérité c’est bien mais encore faut-il être capable de la partager équitablement et sans mettre en péril notre environnement. Ensuite il y a un problème de conscience : à quoi ressemblera le monde sans animaux sauvages, sans vie marine ? Tout ça parce qu’une seule espèce animale, la plus dangereuse, l’homo sapiens, aura occupé toute l’espace et accaparé toutes les ressources ? Ne risquons nous pas enfin des tensions, des guerres, si notre monde est encore plus surpeuplé, entassé ? Ou va-t-on trouver la paix et le calme ? Le dépaysement ? Le recul ? Ou trouvera-t-on des terrains libres et non urbanisés pour avoir un contact avec la Nature ? Étant enfant, je me suis construite en explorant les plaines, les bois, et en jouant dans des endroits libres et envahis par la végétation. D’où va venir l’éveil de la jeunesse en 2045 ? » * En réalité, selon l'ONU la projection pour 2050 est de 9,3 milliards. "Jane Fonda a activement soutenu le Mouvement afro-américain des droits civiques et défendu le leader des Black Panthers : Huey P. Newton. Elle avait également alerté l'opinion publique sur la situation désastreuse des Amérindiens aux États-Unis et a longtemps lutté pour les droits de la femme, se positionnant en tant que féministe. Durant la guerre du Vietnam, elle prit nettement position contre le gouvernement américain de l'époque". (Source Wikipedia)

Commentaire archivé

#1 Le fond des choses — 13-01-2013 19:21

La première partie des propos de Jane Fonda est très logique et l'on ne peut qu'y souscrire. Mais la seconde est plus profonde encore, elle touche au cœur de notre relation au monde. Même si tous les problèmes de nourriture et de pauvreté étaient réglés, un monde surpeuplé serait par force un monde désenchanté et Jane Fonda l'exprime au mieux.

Dimanche 6, comme tous les ans en début d'année, l'INSEE publie ses statistiques régionales de la population française. Nous avons choisi cette année de relayer celles concernant la Guyane, car elles montrent à quel point "sous les tropiques" une politique familiale telle que la nôtre peut avoir des effets dévastateurs sur l'environnement et sur les Hommes.

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