Décembre 2021
Mercredi 15, La démographie reste le facteur négligé dans toutes les réflexions sur l’environnement. C’est hélas aussi le cas des analyses du GIEC. Non bien entendu que cet élément soit ignoré, mais il est considéré comme une variable exogène que nous devons prendre comme telle et sur laquelle, contrairement aux autres, nous ne saurions agir. Différents scénarii sont envisagés permettant de déterminer différents niveaux d’émissions de gaz à effet de serre. Mais pourquoi ne pas aussi envisager des mesures pour influencer cette composante ?
Tout en reconnaissant la qualité des travaux du GIEC, Marc Gillet, ingénieur météorologue, et membre du comité scientifique de Démographie Responsable, nous propose ici une analyse de la question et renvoie même, pour ceux qui voudraient approfondir à un article plus détaillé paru sur le site de l’Encyclopédie du développement (4D).
Mercredi 1er, mise en ligne d'une vidéo, sous forme de diaporama commenté, qui s'intéresse aux responsabilités de la démographie dans l'origine et le diffusion des épidémies modernes.
Novembre 2021
Mercredi 17, vidéo de la conférence tenue par le président de notre association, le 11 novembre dernier au salon Marjolaine - Parc Floral de Paris et dont le thème était Pandémies & Démographie.
Octobre 2021
Samedi 2, aujourd'hui et demain, notre association est présente au Festival Climat de Strasbourg. Demain dimanche à 14h, place de l'université, notre porte-parole animera une table ronde sur le thème "Démographie, climat et biodiversité".

Septembre 2021
Mardi 21, nous étions présents le week-end dernier (18 et 19 septembre) à la troisième édition de la Foire Echobio de Montbéliard organisée par éco6tèm. Nous avons été très bien accueillis comme toujours dans la région Est qui nous offre l'occasion de nombreux salons et rencontres (Strasbourg, Montbéliard, Colmar, Mulhouse...).

Juillet 2021
Jeudi 29, en ce Jour du Dépassement, Jean-Loup Bertaux, membre du Comité Scientifique de notre association, était l'invité d'Europe 1.
Dimanche 11, en cette Journée Mondiale de la Population, le site de France 24 a publié un article de la journaliste Bahar Makooi, intitulé Surpopulation : ils ne veulent pas d'enfant pour préserver la planète, article dans lequel notre association est citée.
Juin 2021
Samedi 5, parution hier sur L'Obs d'un article fort intéressant et présenté ainsi : « Le PC chinois encourage la natalité, tout comme François Bayrou entend le faire en France. Une double hérésie, écologique et économique, pour Maxime De Blasi.»
Mai 2021
Jeudi 20, publication dans la revue protestante Réforme d'un intéressant échange de point de vue sur le thème Faut-il faire moins d'enfants pour sauver la planète ?

Lundi 17, suite aux propositions de François Bayrou sur la relance de la natalité, notre association vient de publier un communiqué. Le voici :
Inquiet du ralentissement de la fécondité française, M. François Bayrou, haut-commissaire au plan, propose un « pacte pour la démographie » afin, dit-il, de sauver le modèle social français reposant sur la solidarité intergénérationnelle.
Ce pacte s’appuie sur deux axes principaux
- une relance de la natalité via un ensemble d’aides sociales et fiscales aux familles.
- un appel à l’immigration.
Sur tous les plans de telles mesures nous entraîneraient dans la mauvaise direction.
Au niveau mondial et écologique d’abord, ce serait là donner un bien mauvais signal. La planète n’a jamais été si peuplée. Nous serons bientôt 8 milliards de terriens, avons connu une multiplication par 5 de nos effectifs depuis le début du XXème siècle et occupons désormais presque tous les territoires habitables au détriment de la biodiversité qui connaît un effondrement sans précédent.
La baisse de la fécondité constatée en France comme dans un certain nombre de pays est au contraire à encourager. Elle pourrait laisser entrevoir une stabilisation démographique dans la seconde moitié de notre siècle, ce qui est la condition sine qua non d’une politique écologique efficace et par là, de la stabilité de nos sociétés. Si nous ne nous engageons pas en ce sens, tous nos autres efforts seront réduits à néant, le reste du vivant n’aura tout simplement plus d’espaces disponibles.
Au niveau national c’est également se tromper dans l’analyse comme dans les solutions. La France est loin de l’hiver démographique et ne manque pas de naissances. Notre pays reste sur ce plan l’un des plus dynamiques d’Europe et est en croissance permanente. Nous avons gagné plus de 25 millions d’habitants depuis 1950 et nos effectifs ont cru en moyenne de 250 000 personnes chaque année au cours de la dernière décennie soit la population d’un département tous les deux ans générant une artificialisation toujours plus importante des territoires.
Comment justifier ces mesures par le manque d’actifs alors que depuis plus de 40 ans le pays connaît un chômage structurel de masse et que nous ne savons pas donner un emploi à une part significative de la population active ?
Comment oublier que du point de vue de l’équilibre des comptes sociaux les jeunes constituent aussi des inactifs et donc pèsent largement sur les déficits ? Comment oublier surtout que les jeunes d’aujourd’hui sont naturellement les personnes âgées de demain et qu’en tablant sur une natalité forte, nous nous condamnons plus tard à avoir une population âgée très nombreuse. En 2021, l’importance de la charge des retraites est une conséquence directe de l’importance du baby-boom 60 à 70 plus tôt. Beaucoup l’ont déjà dit, compter sur la natalité revient à s’engager dans une pyramide de Ponzi démographique, chacun sait combien ce genre de processus se termine mal.
M. Bayrou envisage également de relancer l’immigration. Or, la population française semble aujourd’hui majoritairement défavorable à cette politique : est-il nécessaire d’ajouter un élément de discorde supplémentaire dans la société française ?
L’association Démographie Responsable déplore donc les initiatives proposées par François Bayrou et engage la France comme les autres pays à se lancer dans une politique de modération démographique, excluant toutes compétition entre les nations, afin de favoriser la protection de l’environnement et la durabilité de nos sociétés.
Mars 2021
Mardi 30, mise en ligne d'une vidéo publiée par Jean-Michel Favrot, membre de notre association, intitulée Démographie, l'impasse évolutive et qui fait suite à la publication de son ouvrage éponyme.
Samedi 13, sous le titre : Y a-t-il trop d’humains sur terre ? 3 experts répondent, le site neonmag.fr a donné hier la parole à trois personnes, dont le président de notre association. A noter que la formulation attribuée à ce dernier : « il conviendrait que la France taxe la natalité au-delà de deux enfants » est une erreur d'interprétation du journaliste interwiever, car notre président a simplement réitéré le souhait de notre association à savoir : le plafonnement des allocations familiales à deux enfants.
Mercredi 10, lundi dernier, Didier Barthès (porte-parole de notre association) était l'invité de "Politique & éco" dans le cadre d'une émission dont le thème était « Sommes-nous trop nombreux sur Terre ? ».
Jeudi 4, copie de l'intervention de Martin Rott (Délégué Régional Languedoc Roussillon de notre association) dans le courrier des lecteurs du dernier numéro de l'hebdomadaire protestant Réforme.

Février 2021
Vendredi 26, Franz-Olivier Giesbert et Hervé Le Bras échangent sur l'explosion démographique, dans le cadre d'une émission consacrée à la baisse de la natalité française.
Extrait de "C à vous, la 5, chute de la natalité française, diffusé le 26 février 2021
Dimanche 21, publication par sputniknews d'un nouvel article sur la situation démographique catastophique de l'Egypte intitulé "Surpopulation : privée de débouchés extérieurs pour sa main-d’œuvre, l’Égypte est au bord de l’explosion".
Janvier 2021
Mardi 26, diffusion sur M6 d'un reportage de Yann Arthus-Bertrand, dont vous trouverez ici un extrait évoquant la démographie.
Extrait de "Legacy, notre héritage", documentaire de Yann Arthus-Bertrand,
diffusé le 26 janvier 2021 sur M6
Dimanche 24, publication hier d'un article assez complet de Fabien Soyez sur le média cnetfrance.fr intitulé Surpopulation ou extinction : Avec 10 milliards d'humains en 2050, que deviendra l’espèce humaine ?


Vendredi 15, les démographes John May et Jean-Pierre Guengant viennent de publier un ouvrage, riche de données et d'analyses, intulé :
"Démographie et émergence économique de l'Afrique subsaharienne".
On peut se le procurer auprès de l'Académie Royale de Belgique.
Jeudi 7, le naturaliste Bruno David (président du Muséum National d'Histoire Naturelle, MNHN) était hier l'invité de France Culture pour présenter son ouvrage intitulé A l'aube de la sixième extinction. A cette occasion, il s'est aussi exprimé sur la crise pandémique actuelle.
Script du passage de son intervention où il fait part de son analyse sur les origines de la crise pandémique actuelle :
Bruno David : « La pandémie est d’abord liée au fait qu’on est très nombreux et donc que la probabilité qu’un virus passe sur un être humain est relativement importante du fait même de notre nombre. Elle est liée [ensuite] au fait qu’on se déplace beaucoup, donc une fois qu’elle apparait localement, elle est rapidement globale. Elle est liée [enfin] au fait qu’on entretient une promiscuité avec des animaux, avec d’autres espèces animales. »
Guillaume Erner : « Mais cette promiscuité, elle n'était pas encore plus grande auparavant ? »
Bruno David « Non, en nombre, cette promiscuité était plus petite. [Par exemple], on est passé en 60 ans de 500 millions de volailles élevées à je crois 20 milliards (je cite de mémoire). Donc on est sur quelque chose de complètement différent en ordre de grandeur et on a ces élevages absolument gigantesques qui mettent en contact beaucoup d’animaux, qui sont d’ailleurs pratiquement tous identiques les uns des autres, donc c’est vraiment ''au bonheur des virus''. Donc quand il y a un virus qui s’introduit là-dedans, il peut envahir tout le monde.
On est donc en contact avec ces choses immenses et on va aussi chercher les animaux dans leurs environnements sauvages et on les amène vers nous. On détruit leur environnement sauvage. Ces animaux sauvages vont [aussi] venir vers nous car ils sont à la recherche de ressources.
Donc on crée de la promiscuité soit à travers des élevages intensifs, soit à travers une promiscuité avec des animaux sauvages. Tout cela va favoriser la transmission de virus.
Il ne faudrait pas croire non plus qu’en se disant finalement ''les virus viennent de ces animaux sauvages, par exemple on va s’en débarrasser; [car] si on se débarrasse de tous ces animaux sauvages, ils ne nous transmettront plus de virus''. C’est vrai, mais d’un autre côté, il faut savoir que les pathogènes s’intéressent toujours aux espèces dominantes. Donc, si on était la seule espèce qui reste en éradiquant les formes sauvages, on deviendrait la cible de ces pathogènes et ce serait donc la pire de choses à faire, car on se désignerait nous-même comme étant la cible de ces pathogènes.
Respectons la biodiversité sauvage et faisons en sorte qu’elle soit la plus diverse possible, c’est notre meilleure arme contre les virus.»