Décembre 2023
Mercredi 27 décembre, « Compte tenu de la croissance démographique [en Afrique], chaque génération qui naît est plus grande que celle qui précède. Les investissements pour créer les hôpitaux, les universités, les écoles, les routes pour ces nouveaux arrivants, c'est impossible. Même s'il n'y avait pas de corruption ou de mauvaise gestion, ça serait un pari intenable.» Passage (situé à 15'20") extrait de la toute récente interview de Stephen Smith par Vincent Roux, rédacteur en chef du Figaro Live.
Samedi 16 décembre, « La croissance démographique met l'Egypte à l'épreuve » est le titre de l'article que vient du publier Les Echos et dont l'introduction est la suivante : « Avec ses 106 millions d'habitants, l'Egypte ne dispose pas de suffisamment de ressources ni d'emplois pour répondre aux besoins de sa population. Malgré la baisse du taux de fécondité, l'accroissement démographique continue de représenter une menace pour Le Caire. »
Plus loin, on peut lire la phrase suivante : « Les habitants se concentrent, tout comme les terres agricoles, sur 7% du territoire dans la vallée du Nil et le Delta, le reste étant désertique », comme on peut d'ailleurs le voir sur l'image ci-contre, copie d'écran provenant de Google maps. Or, comme la superficie du pays est de 1 million de km², la zone habitable en question se réduit donc à 70.000 km². Il est ensuite aisé de constater qu'avec 106 millions d'habitants, cela conduit à une densité de population de 1.500 hab/km². Avec cette même densité, la France compterait 800 millions d'habitants ! C'est dire la gravité des problèmes qui se posent à l'Egypte du fait de sa surpopulation.
Novembre 2023
Samedi 25 novembre 2023, 1ère Journée européenne de l'écologie et de la démographie, organisée en partenariat avec l'EURASP « European Alliance for a Sustainable Population »
En voici les extraits vidéo :
Introduction de Didier Barthès, notre porte-parole, suivie d'une présentation de l'EURASP par son Président Fons Jena
Intervention de Marc Gillet, Climatologue
Intervention de Antoine Bueno, Essayiste
Intervention de Michel Garenne, Démographe, Spécialiste de l’Afrique
Intervention de Antoine Waechter, Président du M.E.I. : Mouvement Écologiste Indépendant
Vendredi 25 novembre 2023, La RTBF se prend les pieds dans le tapis.
Dans sa série "Quel temps pour la planète ?", la Radio Télévision Belge Francophone vient de publier un article intitulé : "Le problème du climat, c’est la démographie et l’explosion de la natalité" : pourquoi cet argument (raciste) est faux ?
Or, dans le corps de la publication il est précisé que de 1900 à 2000 la population a été multipliée par 4 et les émissions par 15. On en déduit que la consommation individuelle moyenne a été multipliée par 3,75 et donc que la démographie a joué un rôle légèrement supérieur à l'augmentation du niveau de vie... Par ailleurs, on se demande ce que le qualificatif de "raciste" vient faire ici !
Octobre 2023
Lundi 30 octobre 2023, The Worst Addiction : Population Growth, soit : "La croissance démographique est la pire des addictions".
Article paru initialement en anglais sur IPS, repris et traduit rapidement par NEWS 24, dont l'auteur est Joseph Chamié, ancien directeur de la Division de la Population des Nations Unies, et dont voici un court extrait :
« Parmi les divers problèmes humains, celui qui a les conséquences les plus inquiétantes pour l’humanité et la planète est la croissance démographique.
Certaines dépendances, telles que la consommation de drogues illicites, le tabagisme, l’abus d’alcool, la violence armée et la consommation de malbouffe, contribuent aux maladies chroniques, aux blessures et à la mort prématurée de millions d’hommes, de femmes et d’enfants. La croissance soutenue des populations humaines est cependant bien plus inquiétante dans la mesure où elle compromet le bien-être de l’humanité. »
Jeudi 26 octobre, « Avoir un enfant, c’est un choix politique... » déclare Alice Rallier,
militante dénataliste, membre de l’association décroissante Démographie Responsable et qui est l'une des vingt co-auteurs d'un ouvrage intitulé "Surpopulation : mythe ou réalité?" à paraître prochainement.
Son interview, réalisée par Bérangère Lepetit et publiée le 25 octobre 2023, est à retrouver sur le site du Parisien.
Mardi 17 octobre 2023, « La sagesse de l'éléphante » est le titre du récent ouvrage de Bernard Bousquet dont nous vous conseillons la lecture et présenté ainsi par son éditeur.
« L’éléphante a la capacité d’espacer ses naissances lorsque ses conditions vitales se détériorent. Les humains font tout l’inverse et l’augmentation de leur population provoque de multiples dégradations de l’environnement. Ne serait-il pas temps de nous inspirer de la sagesse de l’éléphante ? (...)
Une politique éco-démographique est une condition sine qua non pour édifier une société d’équilibre et de renaturation axée sur la sobriété, en adéquation avec la nature et la reconstruction des écosystèmes endommagés. »
Septembre 2023
Vendredi 29 septembre 2023, France : baisse de la natalité. Selon l'INSEE, « le nombre de naissances a diminué de 6,8% au premier semestre 2023 par rapport à la même période en 2022. Pour cette dernière année, les naissances sont même au plus bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.»
Pour donner son avis sur la question, Antoine Bueno, essayiste et conseiller "développement durable" au Sénat a été l'invité d'Apolline Matin sur RMC le 28 septembre dernier.
Mercredi 6 septembre 2023,
L'Express a publié aujourd'hui un article intitulé "Egypte : le plan d'al-Sissi pour contrôler les naissances face à la pression démographique" qui indique que "le président égyptien a assuré qu'il fallait 400.000 naissances par an alors que son pays en a enregistré près de 2,2 millions pour la seule année 2022."
A noter en parallèle que selon Le courrier du Vietnam, l'Égypte accueille en ce moment (du 5 au 8 septembre) une conférence sur la population.
Août 2023
Jeudi 24 août 2023, 8 milliards d'humains : y aura-t-il suffisamment de place ?
Telle a été la question posée ce jour sur France Inter entre 12 et 13h, en présence de Marie-Eve Perru, Emmanuel Pont et Gérard-François Dumont.
Juillet 2023
Jeudi 27 juillet 2023, dans un article publié sur The Conversation et intitulé "Des températures extrêmes statistiquement impossibles, quelles sont les régions les plus à risque ?", Nicholas Leach de l'université d'Oxford écrit en autre ceci : « Les facteurs socio-économiques, notamment la taille de la population, la croissance démographique et le niveau de développement, exacerberont ces impacts. C’est pourquoi nous tenons compte des projections démographiques et de développement économique dans notre évaluation des régions les plus exposées au niveau mondial. »
Mardi 11 juillet 2023, à l'occasion de la Journée mondiale de la population qui a lieu aujourd'hui mardi 11 juillet, Didier Barthès a été interviewé par le quotidien régional "Le progrès de Lyon".
Lundi 3 juillet 2023, un "Courrier de lecteur" dans la revue protestante Réforme, rédigé par notre adhérent Martin Rott
Juin 2023
Mercredi 28 juin 2023, la Chine impose le déboisement au nom de son autonomie alimentaire
Pour répondre aux besoins alimentaires de ses 1,4 milliards d'habitants, outre l'achat de terres agricoles en Afrique, la Chine se voit maintenant obligée de porter une atteinte grave à son environnement. Lire à ce sujet cet article du journal Le Monde.
Samedi 17 juin 2023, publication d'un article très convaincant de Stéphane Madaule sur son blog d'Alternatives Economiques, intitulé "Croissance démographique et dégradations environnementales" : https://blogs.alternatives-economiques.fr/madaule/2023/06/16/existe-t-il-un-lien-entre-population-mondiale-et-degradation-de-l-environnement
Mars 2023
Vendredi 31 mars 2023, la sécheresse oblige des maires du Var à suspendre les permis de construire.
Lire l'article du Monde et celui plus complet de Reporterre.
Déclaration de notre association :
« Ne plus construire, c’est ne plus accepter d’habitants supplémentaires. Et ne plus accepter d’habitants supplémentaires parce qu’on se juge incapables de leur offrir un accès suffisant à l’eau, c’est acter le décalage entre la population et les capacités de la nature.
Var - Seillans - Juillet 2022
En France la difficulté est locale et peut-être temporaire, mais on voit bien que le problème n’est pas isolé. Déjà de nombreux endroits de la planète sont surpeuplés par rapport aux ressources disponibles. On voit ici une expression très directe du heurt aux limites de notre monde au regard de notre nombre.
Si des mesures d’adaptation et d’économie sont évidemment souhaitables et même inévitables, nous ne pourrons satisfaire à tous les besoins humains et à la nécessaire protection de la nature si les hommes sont toujours plus nombreux.
C’est une alerte significative qui occasionne quelques contraintes en France, souhaitons qu’elle soit source de réflexions sur la démographie et l’urbanisation.»
Mercredi 22 mars 2023, la pénurie en eau douce mondiale est annoncée
Alors que l'ONU nous alerte sur le fait que les pénuries d'eau se généralisent, avec un "risque imminent" de crise mondiale, il peut être intéressant de se pencher sur la cause principale du problème. Comme le montre ce graphique, sachant que la planète dispose de 40.000 km3 d'eau douce renouvelable par an (précipitations continentales moins évaporation), le passage de 2,5 à 8 milliards d'habitants entre 1950 et aujourd'hui nous a mécaniquement conduit à passer de 16.000 m3 à seulement 5.000 m3 d'eau douce disponible par personne et par an.
Mercredi 1er mars 2023, publication d'une nouvelle tribune fort intéressante de
Stéphane Madaule intitulée "Les trois grands défis d’avenir de l’Afrique" dans Alternatives Economiques, l'un des trois défis étant bien évidemment de stopper son explosion démographique.
Février 2023
Vendredi 17 février 2023, excellente tribune de Stéphane Madaule publiée hier dans La Croix et intitulée « Il existe bien un lien entre la taille de la population mondiale et le changement climatique ».
Janvier 2023
Mardi 17 janvier 2023, suite à la publication par l’INSEE des dernières statistiques démographiques, notre association publie le communiqué de presse suivant :
"Baisse de la fécondité et perspectives de déclin démographique"
Les statistiques de l'INSEE confirment que, si la France (Métropolitaine + Outre-Mer) a pour la première fois atteint les 68 millions d’habitants, certains indicateurs montrent un sensible ralentissement de la croissance. Le nombre de naissances (723 000 en 2022) est le plus faible depuis 1946, le solde naturel (+ 56 000) est très bas et désormais loin du solde migratoire (+ 161 000) qui est, comme le signale Le Monde, le principal moteur de la progression de la population. La fécondité (1,8 enfant par femme) est en légère baisse et la mortalité en hausse, indépendamment même de l’effet naturel lié au vieillissement.
Dans le même temps, la Chine reconnait pour la première fois depuis 1960 une baisse de sa population, certes modeste (- 850 000 personnes soit – 0,06%) mais significative au moment où sans doute l’Inde la remplacera comme pays le plus peuplé de la planète. Son indice de fécondité serait désormais inférieur à 1,2 enfant par femme quand le remplacement des générations suppose qu’il dépasse légèrement 2.
Bien que relevant pour une part de causes différentes, ces deux phénomènes ont engendré ces dernières heures de nombreux commentaires catastrophistes annonçant un déclin de l’humanité, un pessimisme général, une atteinte à la croissance économique. Et si au contraire il s’agissait là de bonnes nouvelles pour la planète mais aussi pour chacun des pays concernés ? Pourra-t-on assurer éternellement l’équilibre de nos sociétés si celui-ci s’appuie toujours sur une augmentation de nos effectifs ? A l’évidence ce serait là entrer dans une spirale sans fin.
Les ressources sont toujours plus rares, la biodiversité s’écroule, les gaz à effet de serre s’accumulent dans l’atmosphère. Sur tous ces phénomènes le nombre des hommes constitue un facteur déterminant. Nous pouvons certes réduire l’impact des populations les plus riches, mais une grande partie du monde aspire au contraire à un meilleur niveau de vie qui augmentera mécaniquement son impact.
La seule façon de concilier une amélioration du sort des plus pauvres, et un maintien de conditions acceptables pour la biosphère est donc d’agir en faveur de la maîtrise de la fécondité, dans les pays en voie de développement du fait de leur dynamique démographique, comme dans les pays les plus favorisés du fait de l’impact de chacun de leurs habitants.
Bien entendu cela nécessitera dans un premier temps des adaptations difficiles, notamment sur les retraites et sur le coût de la santé, mais compter sur une augmentation permanente de notre nombre ne fera que repousser le problème. Les jeunes d’aujourd’hui seront inévitablement les vieux de demain. Une perspective de long terme permet au contraire de montrer que, tant sur l’équilibre social et économique que sur celui de la nature, une baisse de la fécondité et donc plus tard de nos effectifs serait une perspective favorable. Nous n’avons jamais été autant sur la planète, nous sommes 5 fois plus nombreux qu’au début du XXème siècle ! Sans doute est-il temps de voir autrement notre avenir et de s’engager vers une diminution progressive de nos effectifs. « Voici venu le temps du monde fini » disait Albert Jacquard, à l’humanité de s’y adapter, et par sa démographie d’abord.
Mercrerdi 4 janvier 2023, « Sommes-nous trop nombreux sur Terre ? », débat diffusé le 4 janvier 2023 sur FR3 Ile de France, avec Emmanuel Pont (Ingénieur et auteur de "Faut-il arrêter de faire des enfants pour sauver la planète" ) et Didier Barthès (Porte-parole de Démographie Responsable et auteur avec Antoine Waechter de l'ouvrage "Le défi du nombre").
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