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un sujet tabou

Pollution, émeutes de la faim, écroulement de la biodiversité,  réchauffement climatique, toutes ces catastrophes sont égrenées à longueur d’année dans les médias sans que presque jamais le nombre des hommes ne soit mis en cause.

 

Le tabou ou le refus d’aborder la question sont partagés par la quasi-totalité des médias comme des institutions et des divers groupes humains, Églises, États, partis politiques de droite comme de gauche, écologistes mais aussi souvent enseignants et démographes tous hésitent à prendre en compte nos effectifs et à dénoncer la surpopulation.

 

La position des religions est connue, tous les monothéismes sont natalistes au moins dans leur propos même si, concrètement, la fécondité dans les différents pays semble plus dépendante des conditions socio-économiques et des anticipations que des discours religieux.

 

Les partis politiques sont aussi presque tous natalistes, à droite souvent par une sorte de volonté de puissance et de nationalisme, à gauche par la volonté de ne jamais apparaître comme ceux qui mettraient en cause la responsabilité des peuples. Toutes tendances confondues, beaucoup se rejoignent dans le désir de croissance économique et démographique.

 

La majorité des mouvements écologistes mettent en avant le mode de vie ce qui permet de dénoncer les plus riches et de donner une image plus conforme à leur souhait quitte à laisser de côté la question de l’occupation des territoires, question pourtant incontournable en matière d’équilibres écologiques. L’écroulement des effectifs de la mégafaune est pourtant quasi exclusivement lié à notre expansion démographique. La focalisation du discours écologique sur le réchauffement climatique qui est en effet aujourd’hui majoritairement le fait des pays riches, joue aussi son rôle. Les écologistes oublient simplement que si les pays les plus pauvres émettent moins de CO2 et de polluants en général c’est justement le fait de leur pauvreté. La seule façon de concilier lutte contre la pauvreté et lutte contre la pollution est justement d’agir sur nos effectifs.

 

La baisse de la fécondité qui touche aujourd’hui les pays développés, est également utilisée pour minimiser la question de la surpopulation. Chacune des catégories évoquées précédemment arguent de cette baisse pour mettre le sujet aux oubliettes et parfois même s’inquiéter du contraire, même dans des pays qui ont pourtant des densités de peuplement extrêmement élevées (Pays Bas, Japon, Corée du Sud…) les rendant entièrement dépendant de l’extérieur.

 

De multiples éléments viennent donc étayer le tabou, et fournir à chacun les raisons de nier la surpopulation.

 

C’est contre cette ignorance, qui oublie combien nos effectifs et ceux qui sont prévus pour la fin du siècle (plus de 10 milliards) sont une exception dans l’histoire de notre espèce et qu’ils sont aussi incompatibles avec le maintien des équilibres écologiques tout autant qu’avec la possibilité d’offrir à tous un niveau de vie acceptable que milite l’association Démographie Responsable.

 

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