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Dernière mise à jour : 18 déc. 2024


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Notre association a choisi de favoriser le recours au planning familial en partenariat avec la maternité MSI d'Antsiranana (Diégo-Suares). La campagne s’est déroulée pendant tout le mois de novembre 2024. Rappelons que nous avions décidé d'affecter notre budget de cette année à la gratuité :

-de la visite médicale préalable

-et à celle du moyen contraceptif de longue durée choisi, implant ou stérilet.

En début de mois, la campagne a été précédée d'une communication radiophonique sur une radio locale proposant donc la gratuité du planning chez MSI pour novembre 2024. Les résultats ont été extrêmement positifs puisque 245 femmes ont pu bénéficier de l'offre (implants 70% et stérilets 30%), alors que la moyenne mensuelle habituelle est de l‘ordre de la cinquantaine.

Le coût pour notre association s'est monté à 1.350 € (soit 5,5 € par personne). Un graphique indiquant le nombre de femmes par tranche d'âge, présenté ci-dessous, permet de remarquer (entre autres) le fait que 7 jeunes filles de moins de 14 ans ont pu accéder à cette prestation. Nous vous avons aussi mis aussi une photo de l'équipe de la maternité avec tout à droite, sa directrice, avec laquelle nous avons dialogué plusieurs fois directement via WhatsApp.

Il va sans dire que ce type d'opération sera probablement renouvelé en 2025.


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Dernière mise à jour : 18 déc. 2024


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« Insécurité alimentaire et famine progressent sur la planète. Quelles solutions existent ? Peuvent-elles s’appliquer à grande échelle ? Quels obstacles sur leur route ? Autant de questions débattues lors d’une conférence organisée par Le Monde  en partenariat avec le Cirad.»



La conférence organisée par Le Monde et le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) aura lieu le 25 novembre 2024 de 18 à 21h (sur inscription) dans l’auditorium du Monde, avenue Pierre Mendes-France 75013 Paris.


La vidéo est d'ailleurs en ligne sur You Tube et la question posée par Jean-Loup Bertaux, membre du Comité Scientifique de Démographie Responsable, se situe à 1h 24mn 10sec.


Se poser la question en titre, à savoir « Comment nourrir 10 milliards de personne sans tout détruire ? » aurait été inutile si les autorités internationales avaient ouvert les yeux sur l'explosion démographique mondiale et en particulier celle du Sud. Alors évidemment, aujourd'hui que le mal est fait, que nous sommes passés de 3 milliards en 1960 à plus de 8 aujourd'hui et sans doute 10 milliards après 2050, on commence sérieusement à s'inquiéter... et à juste titre.


Dans la panoplie des solutions qui peuvent être mises en œuvre en amont de celles concernant l'alimentation, rappelons que notre association prône (entre autres) l'intensification du planning familial (y compris des aides individuelles en ce sens pour les femmes qui le programment, ce que d'ailleurs nous pratiquons à notre modeste échelle), l'éducation pour tous et en particulier celle des jeunes filles et des systèmes intercommunautaires de retraite.


Rajoutons le commentaire de notre adhérent Bernard Bousquet :


La croissance démographique est là, personne ne la nie, mais il est sidérant de voir qu’on ne parle que de s’y adapter, sans chercher à la réduire. La cause est entendue : exactement comme avec le réchauffement climatique (RC) : on ne parle plus que d’adaptation.

Mais tandis qu’il est difficile de s’attaquer aux causes du RC (on le voit à chaque COP), il serait bien plus aisé de se fixer un objectif de stabilité démographique, voire de décroissance.

D’autant que c’est dit et répété : 1/3 des émissions de GES provient de l’agriculture. Par ailleurs les rendements de l’agrobiologie sont bien moins élevés que ceux de l’agriculture intensive. Conclusion : avec une population plus faible on atteindrait beaucoup plus facilement les objectifs onusiens de développement durable et de sécurité alimentaire… Mais non : on préfère compter sur d’éventuels progrès de la recherche. Les famines ont encore du bon temps devant elles !


Pourquoi la sobriété démographique est un objectif relativement facile à atteindre :

Primo, l’explosion démographique ne concerne plus de nos jours que l’Afrique subsaharienne, ce qui simplifie l’équation.

Secundo, on sait techniquement et socio politiquement réduire la surnatalité à l’échelle d’une décennie

Tertio, le coût des mesures de planning familial et d’éducation sont relativement peu élevés.

Il existe un peu partout en Afrique des contextes sociaux favorables à la planification familiale. 


Le démographe Léridon (INED) a démontré que si on s’attaquait tout de suite au problème de la surnatalité, on pourrait réduire de 1,2 milliard la population africaine à la fin du siècle. Cela correspond à la population de 4 Nigéria, soit des centaines de milliers d’ha de sols et de forêts sauvés de destruction.


Ce qui rejoint ce qu’a dit JL Bertaux : «  9 milliards, c’est mieux que 10 ! »  Mais son intervention a jeté un froid. Pour la plupart des intervenants, la démographie est un sujet secondaire, voire un frein au développement. Quant au Malgache, ni sensibilisé, ni informé, il révèle l’état d’esprit d’une grande partie des hommes : les enfants sont une richesse. Ignore-t-il qu'à Madagascar, comme dans bien des pays d’Afrique, moins d’une femme sur deux en âge de procréer a recours à la contraception. 

Entre stigmatisation, tabou et croyances sociales, les obstacles au plein accès des femmes aux services de santé sexuelle sont encore puissants.

La dame béninoise ne s’est pas exprimé sur la question. Que pense-t-elle réellement ?

Seul l’ingénieur du CIRAD se montre soucieux du doublement de la population africaine d’ici 2050. Mais il parle timidement, dans sa barbe, comme inhibé par l’impopularité et le tabou de la question démographique.

 
 
 

Dernière mise à jour : 11 nov. 2024


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Indépendamment du lieu choisi pour cette vingt-neuvième Conférence sur le climat (Azerbaïdjan), pays dont le dernier dirigeant a été élu avec 98,8 % des suffrages (excusez du peu), on peut aussi s'interroger comme pour toutes ces précédentes "grandes messes" sur la probable absence de référence à la poursuite de l'augmentation de la population mondiale.

Or, selon les deux notions clefs popularisées par le GIEC, à savoir l'atténuation (des futures émissions de GES) et l'adaptation (aux effets de l'inévitable dérèglement climatique), la question de la croissance du nombre d'humains sur Terre devrait pourtant être largement prise en compte.

En effet, concernant l'atténuation, il tombe sous le sens que plus il y aura d'individus (et ce quelles que soient leurs émissions individuelles) plus les quantités de ces dernières seront importantes. L'exemple de certains pays comme la Chine, considérée comme sous-développée il y a 70 ans et devenue aujourd'hui la deuxième puissance économique mondiale, contrebalançant totalement l'argument systématiquement opposé : "les pays à forte croissance démographique sont souvent les moins émetteurs".

Ensuite, en termes d'adaptation, si l'on considère que les pays les plus touchés seront probablement ceux qui continuent à voir leur population croître, voire exploser, on peut être sûr que cette inflation numérique est totalement antinomique avec le but recherché, à savoir s'adapter aux conséquences des aléas climatiques que ce soit en termes d'alimentation ou d'infrastructures.


Ajoutons pour terminer que les coûts financiers en éducation, sensibilisation et planning familial seraient bien inférieurs à ceux que nécessitent les mesures d'atténuation et d'adaptation préconisées par l'instance internationale dans les pays concernés.

 
 
 

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