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PUBLICATIONS 2011

Dernière mise à jour : 26 mars

Décembre 2011

Lundi 26, après la conférence sur la Planification Familiale de Dakar, le site Seneweb.com a réalisé un reportage vidéo, sous forme de micro-trottoir, sur le sujet : il nous a semblé intéressant de le faire traduire et sous-titrer, car il montre que les personnes interrogées sont tout à fait favorable à la Planification Familiale.





partie 1





partie 2







Dimanche 18, « La Terre pourra-t-elle nourrir tous ses habitants en 2050 ? » Telle est la question à laquelle tente de répondre Guislain de Marsily, géologue, membre de l'Académie des sciences, dans un article publié sur Le Figaro du 16/12 et qu'il conclue ainsi : « Si l'on se résume, il est prioritaire de réduire la croissance démographique, la consommation et le gaspillage. »

Jeudi 15, France-Guyane consacre un article à la publication d'un rapport sur le Centre Hospitalier de l'Ouest Guyanais qui, comme on le sait, doit faire face à la démographie galopante de la région.

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Mardi 13, le ministre burundais de l'Eau, de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de l'Urbanisme, Jean-Marie Nibirantije, a lancé aujourd'hui un appel vibrant à tous les habitants du Burundi pour rompre avec les comportements irresponsables destructeurs de l'environnement. M. Nibirantije, qui procédait au lancement officiel de la semaine de l'environnement, a également interpellé la population burundaise pour qu'elle développe un esprit patriotique et adopte un comportement nataliste responsable.

Mercredi 7, intéressante initiative de nos amis anglais, puisqu'à l'occasion des fêtes de fin d'année le BPAS (que l'on peut traduire par Service Britannique d'Assistance à la Grossesse) va faciliter la diffusion de la "pilule du lendemain" ceci afin d'éviter des grossesses non désirées et les avortements qui vont avec. Voir cet article du Figaro.

Mardi 6, « Des chercheurs de Guttmacher Institute et de l’Institut de Recherche en Science de la Santé ont mené une étude sur la problématique de la planification familiale au Burkina Faso. Les résultats, s'ils ne sont pas surprenants, dans un contexte de pauvreté et de forte natalité évaluée à plus de six enfants par femmes, font quand même froid dans le dos : ainsi, chaque année, près d’un tiers des grossesses au Burkina ne sont pas planifiées. »


Lundi 5, allocution de Mme Melinda Gates à l'ouverture de la Conférence Internationale sur la Planification Familiale qui s'est tenue à Dakar du 29 novembre au 2 décembre 2011.

cliquer sur l'image pour visionner l'intervention de Melinda Gates, sous-titrée



Dimanche 4,

- à l'issue de la Conférence sur la Planification Familiale de Dakar, « les pays donateurs ont décidé de mobiliser des ressources pour les besoins de planification familiale dans les pays en voie de développement. C’est ainsi que l’Angleterre annonce une aide de cinq millions de livres sterling à l’UNFPA pour l’achat des produits contraceptifs féminins. »


- s’exprimant au troisième jour de la Conférence, Mme Viviane Wade [épouse du chef de l'État du Sénégal] a déclaré : « la polygamie constitue l'un des problèmes de la santé de reproduction au Sénégal ». En effet, la polygamie entraîne très souvent de farouches rivalités entre coépouses, et ce, jusqu’au nombre d’enfants que chacune d'entre elle cherche à avoir pour plaire au mari.

Samedi 3, « Il faudrait arriver à des taux de progression de la prévalence contraceptive de l’ordre de 1,5% par an. Cela permettrait de résorber les besoins non satisfaits dans une dizaine, voire une quinzaine d’années. C’est le chantier qui s’ouvre actuellement en Afrique de l’Ouest, parce qu'il y a des besoins non satisfaits d’environ 25 à 30% pour la sous-région » a déclaré John May, démographe à la Banque mondiale.

Article paru le 2/11/2011 sur le site burkinabé Sidwaya et qui montre que la gratuité de la contraception dans le monde, réclamée depuis 1 an et demi par l'association Démographie Responsable, est une des clés de la maîtrise, par les couples, de leur procréation.

Des chercheurs et praticiens ont tenu, le 30 novembre 2011 à Dakar, un panel sur les « perspectives régionales des modèles d’utilisation de la contraception ». Les panélistes, au nombre de cinq, ont ratissé large, afin de donner un aperçu global des perspectives régionales des modèles d’utilisation de la contraception. Bien sûr, cet éventail n’a concerné que l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine, parties du monde où la contraception a le plus besoin d’un coup accélérateur. Mais précisément pour l’Afrique occidentale, les panélistes ont reconnu que des efforts ont été faits. Toutefois, beaucoup reste à faire pour amener les populations à intégrer l’utilisation des produits contraceptifs dans la gestion de leur sexualité.

Pour John May, spécialiste des questions de population à la Banque mondiale, en Afrique de l’Ouest, il existe une disparité dans l’utilisation des produits contraceptifs d’un pays à l’autre, avec un taux de prévalence de l’utilisation des produits contraceptifs qui demeure toujours bas. Cependant, les efforts de certains pays ont été reconnus et encouragés. C’est le cas du Niger, selon John May, où ces cinq dernières années, le taux d’utilisation des produits contraceptifs modernes est passé de 5 à 15%, peut-être plus. Un bond qualitatif, dû en grande partie, à la gratuité des produits. Le Niger doit aussi ce succès, grâce à l’offre de services qui a permis de satisfaire une demande latente qui existait au niveau des couples et surtout des femmes.

Au Burkina Faso également, les efforts du gouvernement ont permis de booster le taux d’utilisation de la contraception actuellement à 15%. De façon générale, il est demandé aux pays de l’Afrique de l’Ouest des efforts de plaidoyer, de communication. « Il faudrait arriver à des taux de progression de la prévalence contraceptive de l’ordre de 1,5% par an. Ce qui permettrait de résorber les besoins non satisfaits dans une dizaine, voire une quinzaine d’années. C’est le chantier qui s’ouvre actuellement en Afrique de l’Ouest, parce qu’il y a des besoins non satisfaits d’environ 25 à 30% pour la sous-région. C’est une question d’offre de services, de création de demandes, de plaidoyer, etc. », a souligné John May.

Et de poursuivre que les décideurs africains sont de plus en plus conscients de leur rôle combien déterminant dans la promotion de la PF. Il y a également la mobilisation des ressources financières. Fort heureusement, les dirigeants des pays de l’Afrique de l’Ouest ont compris cette nécessité, en dégageant des lignes budgétaires en faveur de la PF, lignes budgétaires appelées à être augmentées. En la matière, la directrice de la santé de la mère et de l’enfant du Burkina Faso, Djénéba Sanon, a salué les efforts consentis par le gouvernement pour soutenir la PF depuis son repositionnement en 2006. Aujourd’hui, l’enveloppe allouée à la PF par l’Etat burkinabé avoisine 1 milliard de FCFA. « Ce sont là des petits pas en faveur de la PF. Toute chose qui prouve que nous sommes dans la bonne direction », a conclu M. May.

Vendredi 2,

- le cas de l'Indonésie semble intéresser la Conférence de Dakar. En effet, ce pays compte de nombreux fidèles musulmans, comme beaucoup de pays de l’Afrique de l’Ouest, et il a réussi à passer d'un taux de croissance de sa population de 2,6% au début des années 70 à 1,02% aujourd'hui.

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- allocution de Mme Chantal Compaoré, première Dame du Burkina Faso, lors de l'ouverture de la Conférence Internationale sur la Planification Familiale de Dakar.

Lors de la cérémonie d’ouverture de la deuxième CIPF, Chantal Compaoré, la première dame du Burkina Faso a encouragé les pouvoirs publics à "faire du planning familial leur cheval de bataille, un sujet de priorité nationale dans tous les États". En Afrique, la planification familiale est un "défi majeur", a-t-elle dit.


La planification familiale permet de "maîtriser la démographie galopante, (…) soulager la mère et l’enfant, les déshérités, susciter l’espérance (…)", a encore dit Mme Compaoré. Évoquant l’expérience de son pays dans ce domaine, elle a souligné que la planification familiale assure la bonne santé de la mère et de l’enfant.


Elle a aussi rappelé que les premières dames du continent ont pris l’engagement, à Bamako (Mali) en octobre 2011, de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle.


Jeudi 1er, publication sur le site de la Conférence de Dakar d'un article le Dr Jonathan Quick : « La Planification Familiale Intégrée renforce les systèmes de santé. »

Un dispensaire afghan : en deux ans une équipe d'infirmières a réussi à doubler le nombre de pilules contraceptives utilisées et à multiplier par 8 le nombre de préservatifs distribués. Cette équipe travaille sous la direction de Zakia, une infirmière formée par un programme MSH (Management Sciences for Health). « Les problèmes ne sont plus vus comme des obstacles mais comme des défis à affronter », explique-t-elle. MSH a contribué à cette réussite en Afghanistan par plusieurs initiatives, y compris l'approvisionnement en produits pharmaceutiques et la formation de travailleurs de santé qui apportent des soins dans les villages reculés. Bien que l'utilisation de contraceptifs dans le monde ne cesse d'augmenter, le niveau des besoins non satisfaits reste incroyablement élevé avec un coût dévastateur pour la société. Investir dans la planification familiale, c'est du bon sens La population mondiale vient d'atteindre les 7 milliards. L'ONU a appelé à un renouvellement des engagements face aux défis d'une population croissante : assurer la santé des populations et la qualité de leur environnement, freiner la croissance des inégalités socio-économique ainsi que celles basées sur le genre. L'Afrique va fournir la moitié de la croissance démographique mondiale dans les décennies à venir à cause de ses besoins non satisfaits en planification familiale. Un tiers des femmes africaines, soit 215 millions, n'a pas d'accès aux méthodes de contraception modernes. Pour elles, la planification familiale reste indisponible, hors de portée ou interdite par les normes patriarcales. Le coût de l'absence de planification familiale est immense : chaque année, près de 350.000 décès surviennent des complications de l'accouchement ou de la grossesse, dont 99% d'entre eux dans les pays à revenu faible ou modéré ; 70.000 décès sont dus à des avortements dangereux, et 28 millions de bébés non désirés sont mis au monde. Les besoins en planification familiale non satisfaits entraînent d'ailleurs une utilisation inefficace des dépenses de santé. Chaque dollar dépensé sur la planification familiale et la santé reproductive fait faire une économie de 1,40 $ par rapport à ce qu'auraient coûté les grossesses non désirées, les avortements, les fausses couches, les complications dues aux grossesses à haut risque et les services d'urgence. Si tous les besoins actuels en planification familiale étaient satisfaits, cela ferait une économie de 5,1 milliards de $. Il est clair que l'élargissement de l'accès à la planification familiale est de bon sens, et pourtant, ces dernières années la lutte contre les maladies infectieuses a attiré le financement et les attentions au détriment de la planification familiale. MSH et d'autres dans la communauté internationale soutiennent un effort mondial visant à réinvestir dans la planification familiale et la santé reproductive à travers l'intégration de ces services avec le VIH/SIDA et les soins de santé primaires à tous les niveaux des systèmes de santé. La Planification Familiale intégrée renforce le Système de Santé Nous comprenons à présent que la planification familiale a un effet bénéfique sur la santé maternelle et infantile, ainsi que sur la lutte contre les effets dévastateurs du VIH. En effet, les femmes sont plus susceptibles de contracter et de propager le VIH si elles n'ont pas accès aux contraceptifs. En intégrant les services de planification familiale avec d'autres services de santé essentiels, y compris les soins primaires et aux services du VIH & sida, il est possible de maximiser les synergies entre les initiatives de santé. Certains diraient même que prévenir les nouvelles infections en aidant les femmes séropositives à éviter les grossesses non désirées est plus rentable que les approches classiques. Au Malawi, MSH soutient un réseau de travailleurs de santé communautaires formés à la planification familiale avec l'intégration du VIH. Ces hommes, femmes et jeunes proposent une gamme de méthodes contraceptives et offrent l'information et l'éducation à travers des événements communautaires. En deux ans, 1.000 agents de santé communautaires ont atteint plus de 700.000 personnes avec des messages sur la planification familiale et le VIH et ils ont aidé plus de 90.000 personnes à apprendre leur statut de séropositivité. Jonathan D. Quick, MD, MPH, est président et chef de la direction des Sciences de Gestion pour la santé. Dr Quick travaille en santé internationale depuis 1978. Il est médecin de famille et spécialiste de la gestion de santé publique.

Novembre 2011

Mercredi 30,

- Mr Abdoulaye Wade président de la République du Sénégal a invité les couples à « limiter volontairement le nombre d’enfant » Agence de Presse Sénégalaise. Et il a ajouté « En tant que croyant, j’étais moi-même contre la limitation des naissance, mais maintenant, je vous le dis, j’ai changé, je suis d’un avis contraire ».


M. Wade s’exprimait à l’ouverture de la deuxième Conférence internationale sur la planification familiale (CIPF) ouverte en présence de près de 2.000 délégués venus de plusieurs pays pour discuter des "recherches et meilleures pratiques".

Une augmentation de la population "pose problème" dans un contexte de croissance économique faible, a expliqué le chef de l’État, ajoutant que le produit intérieur brut (PIB) par habitant du Sénégal est passé de 500 dollars US en 1999 à 1.350 dollars aujourd’hui.

Le PIB par habitant du Sénégal a évolué de 500 dollars en 2000 à 1.042 dollars en 2011, a dit le ministre de l’Économie et des Finances Abdoulaye Diop, à l’ouverture de la séance plénière d’examen du Budget 2012 de l’État, début novembre.

En raison des maigres ressources disponibles en matière de santé de la reproduction, le Sénégal a initié des "approches novatrices" pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), a dit M. Wade.

Il a cité, parmi ces approches, celle des "Badienou Gokh" (marraines de santé communautaire) qui, dans toutes les régions du pays, sensibilisent les femmes en matière de grossesse, de vie du couple, etc.

En matière de planification familiale, le chef de l’État a invité les couples à "limiter volontairement le nombre d’enfants". C’est "une décision volontaire" à prendre dans un contexte où prévalent les croyances religieuses contre une telle consigne, a-t-il signalé.

Le président de la République a souligné l’importance de l’éducation des jeunes, estimant qu’il faut les emmener à prendre conscience de la nécessité de limiter les naissances.

Mardi 29, selon un communiqué de l'ambassade de Grande-Bretagne au Sénégal : « la population mondiale a atteint le chiffre vertigineux de sept milliards d'habitants ». L'Agence de Presse Sénégalaise (APS) indique qu'en conséquence, le ministre britannique du Développement international Stephen O'Brien participe à la Conférence internationale sur la planification familiale qui vient de démarrer aujourd'hui à Dakar.

Lundi 28, à la veille de l'ouverture de la Conférence Internationale sur la Planification Familiale, un article, mettant en évidence le déphasage entre le discours officiel de nos "élites" et la réalité du terrain, a été publié sur Le Cercle des Échos, rédigé par Denis Garnier, président de Démographie Responsable.