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Dernière mise à jour : 22 nov. 2022

Décembre 2021


Mercredi 15, La démographie reste le facteur négligé dans toutes les réflexions sur l’environnement. C’est hélas aussi le cas des analyses du GIEC. Non bien entendu que cet élément soit ignoré, mais il est considéré comme une variable exogène que nous devons prendre comme telle et sur laquelle, contrairement aux autres, nous ne saurions agir. Différents scénarii sont envisagés permettant de déterminer différents niveaux d’émissions de gaz à effet de serre. Mais pourquoi ne pas aussi envisager des mesures pour influencer cette composante ?

Tout en reconnaissant la qualité des travaux du GIEC, Marc Gillet, ingénieur météorologue, et membre du comité scientifique de Démographie Responsable, nous propose ici une analyse de la question et renvoie même, pour ceux qui voudraient approfondir à un article plus détaillé paru sur le site de l’Encyclopédie du développement (4D).

Mercredi 1er, mise en ligne d'une vidéo, sous forme de diaporama commenté, qui s'intéresse aux responsabilités de la démographie dans l'origine et le diffusion des épidémies modernes.


Novembre 2021

Mercredi 17, vidéo de la conférence tenue par le président de notre association, le 11 novembre dernier au salon Marjolaine - Parc Floral de Paris et dont le thème était Pandémies & Démographie.

Octobre 2021

Samedi 2, aujourd'hui et demain, notre association est présente au Festival Climat de Strasbourg. Demain dimanche à 14h, place de l'université, notre porte-parole animera une table ronde sur le thème "Démographie, climat et biodiversité".


Septembre 2021

Mardi 21, nous étions présents le week-end dernier (18 et 19 septembre) à la troisième édition de la Foire Echobio de Montbéliard organisée par éco6tèm. Nous avons été très bien accueillis comme toujours dans la région Est qui nous offre l'occasion de nombreux salons et rencontres (Strasbourg, Montbéliard, Colmar, Mulhouse...).


Juillet 2021

Jeudi 29, en ce Jour du Dépassement, Jean-Loup Bertaux, membre du Comité Scientifique de notre association, était l'invité d'Europe 1.

Dimanche 11, en cette Journée Mondiale de la Population, le site de France 24 a publié un article de la journaliste Bahar Makooi, intitulé Surpopulation : ils ne veulent pas d'enfant pour préserver la planète, article dans lequel notre association est citée.

Juin 2021

Samedi 5, parution hier sur L'Obs d'un article fort intéressant et présenté ainsi : « Le PC chinois encourage la natalité, tout comme François Bayrou entend le faire en France. Une double hérésie, écologique et économique, pour Maxime De Blasi


Mai 2021

Jeudi 20, publication dans la revue protestante Réforme d'un intéressant échange de point de vue sur le thème Faut-il faire moins d'enfants pour sauver la planète ?


Lundi 17, suite aux propositions de François Bayrou sur la relance de la natalité, notre association vient de publier un communiqué. Le voici :

Inquiet du ralentissement de la fécondité française, M. François Bayrou, haut-commissaire au plan, propose un « pacte pour la démographie » afin, dit-il, de sauver le modèle social français reposant sur la solidarité intergénérationnelle.

Ce pacte s’appuie sur deux axes principaux

- une relance de la natalité via un ensemble d’aides sociales et fiscales aux familles.

- un appel à l’immigration.

Sur tous les plans de telles mesures nous entraîneraient dans la mauvaise direction.

Au niveau mondial et écologique d’abord, ce serait là donner un bien mauvais signal. La planète n’a jamais été si peuplée. Nous serons bientôt 8 milliards de terriens, avons connu une multiplication par 5 de nos effectifs depuis le début du XXème siècle et occupons désormais presque tous les territoires habitables au détriment de la biodiversité qui connaît un effondrement sans précédent.

La baisse de la fécondité constatée en France comme dans un certain nombre de pays est au contraire à encourager. Elle pourrait laisser entrevoir une stabilisation démographique dans la seconde moitié de notre siècle, ce qui est la condition sine qua non d’une politique écologique efficace et par là, de la stabilité de nos sociétés. Si nous ne nous engageons pas en ce sens, tous nos autres efforts seront réduits à néant, le reste du vivant n’aura tout simplement plus d’espaces disponibles.

Au niveau national c’est également se tromper dans l’analyse comme dans les solutions. La France est loin de l’hiver démographique et ne manque pas de naissances. Notre pays reste sur ce plan l’un des plus dynamiques d’Europe et est en croissance permanente. Nous avons gagné plus de 25 millions d’habitants depuis 1950 et nos effectifs ont cru en moyenne de 250 000 personnes chaque année au cours de la dernière décennie soit la population d’un département tous les deux ans générant une artificialisation toujours plus importante des territoires.

Comment justifier ces mesures par le manque d’actifs alors que depuis plus de 40 ans le pays connaît un chômage structurel de masse et que nous ne savons pas donner un emploi à une part significative de la population active ?

Comment oublier que du point de vue de l’équilibre des comptes sociaux les jeunes constituent aussi des inactifs et donc pèsent largement sur les déficits ? Comment oublier surtout que les jeunes d’aujourd’hui sont naturellement les personnes âgées de demain et qu’en tablant sur une natalité forte, nous nous condamnons plus tard à avoir une population âgée très nombreuse. En 2021, l’importance de la charge des retraites est une conséquence directe de l’importance du baby-boom 60 à 70 plus tôt. Beaucoup l’ont déjà dit, compter sur la natalité revient à s’engager dans une pyramide de Ponzi démographique, chacun sait combien ce genre de processus se termine mal.

M. Bayrou envisage également de relancer l’immigration. Or, la population française semble aujourd’hui majoritairement défavorable à cette politique : est-il nécessaire d’ajouter un élément de discorde supplémentaire dans la société française ?

L’association Démographie Responsable déplore donc les initiatives proposées par François Bayrou et engage la France comme les autres pays à se lancer dans une politique de modération démographique, excluant toutes compétition entre les nations, afin de favoriser la protection de l’environnement et la durabilité de nos sociétés.

Mars 2021

Mardi 30, mise en ligne d'une vidéo publiée par Jean-Michel Favrot, membre de notre association, intitulée Démographie, l'impasse évolutive et qui fait suite à la publication de son ouvrage éponyme.


Samedi 13, sous le titre : Y a-t-il trop d’humains sur terre ? 3 experts répondent, le site neonmag.fr a donné hier la parole à trois personnes, dont le président de notre association. A noter que la formulation attribuée à ce dernier : « il conviendrait que la France taxe la natalité au-delà de deux enfants » est une erreur d'interprétation du journaliste interwiever, car notre président a simplement réitéré le souhait de notre association à savoir : le plafonnement des allocations familiales à deux enfants.

Mercredi 10, lundi dernier, Didier Barthès (porte-parole de notre association) était l'invité de "Politique & éco" dans le cadre d'une émission dont le thème était « Sommes-nous trop nombreux sur Terre ? ».


Jeudi 4, copie de l'intervention de Martin Rott (Délégué Régional Languedoc Roussillon de notre association) dans le courrier des lecteurs du dernier numéro de l'hebdomadaire protestant Réforme.


Février 2021

Vendredi 26, Franz-Olivier Giesbert et Hervé Le Bras échangent sur l'explosion démographique, dans le cadre d'une émission consacrée à la baisse de la natalité française.

Extrait de "C à vous, la 5, chute de la natalité française, diffusé le 26 février 2021

Dimanche 21, publication par sputniknews d'un nouvel article sur la situation démographique catastophique de l'Egypte intitulé "Surpopulation : privée de débouchés extérieurs pour sa main-d’œuvre, l’Égypte est au bord de l’explosion".

Janvier 2021

Mardi 26, diffusion sur M6 d'un reportage de Yann Arthus-Bertrand, dont vous trouverez ici un extrait évoquant la démographie.

Extrait de "Legacy, notre héritage", documentaire de Yann Arthus-Bertrand,

diffusé le 26 janvier 2021 sur M6

Dimanche 24, publication hier d'un article assez complet de Fabien Soyez sur le média cnetfrance.fr intitulé Surpopulation ou extinction : Avec 10 milliards d'humains en 2050, que deviendra l’espèce humaine ?


Vendredi 15, les démographes John May et Jean-Pierre Guengant viennent de publier un ouvrage, riche de données et d'analyses, intulé :

"Démographie et émergence économique de l'Afrique subsaharienne".


On peut se le procurer auprès de l'Académie Royale de Belgique.



Jeudi 7, le naturaliste Bruno David (président du Muséum National d'Histoire Naturelle, MNHN) était hier l'invité de France Culture pour présenter son ouvrage intitulé A l'aube de la sixième extinction. A cette occasion, il s'est aussi exprimé sur la crise pandémique actuelle.


Script du passage de son intervention où il fait part de son analyse sur les origines de la crise pandémique actuelle :

Bruno David : « La pandémie est d’abord liée au fait qu’on est très nombreux et donc que la probabilité qu’un virus passe sur un être humain est relativement importante du fait même de notre nombre. Elle est liée [ensuite] au fait qu’on se déplace beaucoup, donc une fois qu’elle apparait localement, elle est rapidement globale. Elle est liée [enfin] au fait qu’on entretient une promiscuité avec des animaux, avec d’autres espèces animales. »


Guillaume Erner : « Mais cette promiscuité, elle n'était pas encore plus grande auparavant ? »


Bruno David « Non, en nombre, cette promiscuité était plus petite. [Par exemple], on est passé en 60 ans de 500 millions de volailles élevées à je crois 20 milliards (je cite de mémoire). Donc on est sur quelque chose de complètement différent en ordre de grandeur et on a ces élevages absolument gigantesques qui mettent en contact beaucoup d’animaux, qui sont d’ailleurs pratiquement tous identiques les uns des autres, donc c’est vraiment ''au bonheur des virus''. Donc quand il y a un virus qui s’introduit là-dedans, il peut envahir tout le monde.

On est donc en contact avec ces choses immenses et on va aussi chercher les animaux dans leurs environnements sauvages et on les amène vers nous. On détruit leur environnement sauvage. Ces animaux sauvages vont [aussi] venir vers nous car ils sont à la recherche de ressources.

Donc on crée de la promiscuité soit à travers des élevages intensifs, soit à travers une promiscuité avec des animaux sauvages. Tout cela va favoriser la transmission de virus.

Il ne faudrait pas croire non plus qu’en se disant finalement ''les virus viennent de ces animaux sauvages, par exemple on va s’en débarrasser; [car] si on se débarrasse de tous ces animaux sauvages, ils ne nous transmettront plus de virus''. C’est vrai, mais d’un autre côté, il faut savoir que les pathogènes s’intéressent toujours aux espèces dominantes. Donc, si on était la seule espèce qui reste en éradiquant les formes sauvages, on deviendrait la cible de ces pathogènes et ce serait donc la pire de choses à faire, car on se désignerait nous-même comme étant la cible de ces pathogènes.

Respectons la biodiversité sauvage et faisons en sorte qu’elle soit la plus diverse possible, c’est notre meilleure arme contre les virus.»


Dernière mise à jour : 28 sept. 2023

Décembre 2020

Dimanche 27, selon une étude de Nature Sustainability, reprise brièvement en français il y a quelques jours par news-24.fr, « une plus grande agriculture pour nourrir la population mondiale croissante menacera d’extinction des milliers d’espèces », la seule parade proposée étant de "manger moins de viande"...


Novembre 2020

Vendredi 20, depuis le début de la semaine et pendant les deux suivantes, le quotidien La Croix consacre un vaste dossier aux questions de population. Intitulé « Démographie : où va le monde ? », cette série d'articles comporte déjà un éditorial de Fabienne Lemahieu, une interview du démographe Hervé Le Bras ainsi qu'une réponse de Stéphane Madaule, un regard sur l'Inde et sa capitale surpeuplée, la question de la préservation des sols pour nourrir l'humanité, le cas emblématique d'un pays d'Asie comme l'Afghanistan ou celui inverse de la Russie, ou encore la dénonciation de l'empreinte écologique record du Luxembourg.

Jeudi 12, intéressante vidéo (3'14") extraite de l'émission L'info du Vrai intitulée Sommes-nous trop sur la planète ? Diffusée le 9 novembre dernier sur Canal+, et présentée par Yves Calvi, l'émission avait pour invités : Ségolène Royal, Gérard-François Dumont, Bruno Tertrais, Sylvie Brunel et Jacques Attali.



Octobre 2020

Jeudi 15, mise en ligne avant-hier d'une importante pétition sur le site du Sénat dédié à cet effet. Nous vous invitons à la signer et à la partager.


Septembre 2020

Lundi 7, excellente interview où Michel Onfray s'exprime sur la démographie.


Juillet 2020

Jeudi 23, parution d'un article de notre Responsable régional Languedoc sur La Gazette de Nîmes.


Jeudi 16, "Dormez tranquille braves gens !" Tel est le discours subliminal de cette étude reprise avec une certaine délectation par de nombreux médias dont Le Monde ici et .


Cela étant, plusieurs éléments peuvent être précisés :


- d'une part la projection pour 2050 est la même (9,7 milliards) que celle publiée l'été dernier par les démographes de l'ONU, soit tout de même 2 milliards d'humains supplémentaires en seulement 30 ans.


- ce qui diffère, c'est la projection à la baisse pour 2100 : 8,8 milliards au lieu de 10,8. A l'échéance de la fin du siècle, avec de légères variations de fécondité, c'est évidemment envisageable. Impossible à notre niveau de contester ces calculs, attendons ce qu'en dira l'ONU l'été prochain (puisque c'est tous les 2 ans qu'elle publie sur le sujet). Il va sans dire que si tel était le cas, nous serions les premiers à nous en féliciter.


- en attendant, le problème reste entier puisque les 2 milliards supplémentaires d'ici à 2050 seront une charge beaucoup trop importante pour une planète d'ores et déjà surpeuplée. Rappelons qu'une étude publiée il y a 2 ans par notre association évaluait à 3 (voire 4) milliards la population mondiale soutenable.


- enfin, une part de plus en plus significative des personnes soucieuses de l'état de la planète (biodiversité, climat, ressources,...) attribue en grande partie les maux environnementaux au poids démographique de notre espèce. Bien entendu, la publication d'une telle étude est, en quelque sorte, une aubaine pour ceux qui nient ce facteur.

Samedi 11, Journée Mondiale de la Population - Communiqué de presse de l'association Démographie Responsable

Le 11 juillet marque traditionnellement la Journée Mondiale de la Population. Cette année, nous serons en ce jour environ 7,8 milliards d’humains sur la Terre, soit 6 milliards de plus qu’il y a un siècle.

Il aura donc fallu seulement 100 ans pour que les effectifs de l’humanité progressent autant qu’ils ne l’avaient fait depuis les débuts de notre espèce jusqu’à l’an 2000 !

Que cette journée soit l’occasion de prendre conscience de ces ordres de grandeur, de la rapidité de cette évolution et de l’inquiétude que cela peut susciter, afin que la démographie soit enfin au cœur de toutes les réflexions sur la sauvegarde de la vie sur notre planète.



Juin 2020

Mercredi 24, la Convention Citoyenne pour le Climat vient de rendre publique ses préconisations dans la lutte contre le changement climatique. Il s’agit d’une liste de 149 mesures. Aucune d’entre elles ne fait allusion au poids du facteur démographique dans les émissions de gaz à effet de serre et donc, aucune d’entre elles n’a pour objet d’œuvrer à la stabilisation de la population. Cela est d’autant plus curieux que de nombreuses personnes avaient soumis des suggestions pour que cette question du nombre des hommes soit prise en compte. En conséquence, Démographie Responsable a publié le communiqué suivant qui a été envoyé aux principaux médias français :

La Convention Citoyenne pour le Climat oublie la démographie

L’association Démographie Responsable déplore que la Convention Citoyenne pour le Climat ait totalement ignoré la démographie dans l’ensemble de ses préconisations.

- Alors que les émissions globales de CO2 sont le produit des émissions individuelles par le nombre des hommes et que donc la démographie constitue un facteur déterminant pour la préservation du climat, tout autant que les éléments liés au mode de vie.

- Alors qu’une étude publiée en 2017 dans l’Environmental Research Letters et relayée en France par l’AFP montrait que parmi toutes les mesures destinées à limiter le réchauffement climatique, le fait d’avoir un enfant de moins était, de très loin, la plus efficace.

- Alors que, parce que l’évolution démographique présente une grande inertie, il est d’autant plus nécessaire d’agir au plus tôt.

- Alors que la France gagne environ 200 000 habitants par an et que de nombreuses personnes, conscientes de l’enjeu, avaient soumis à la Convention plusieurs préconisations suggérant la prise en compte de la démographie.

La Convention Citoyenne pour le Climat n’a pourtant consacré aucune de ses 149 mesures à la stabilisation nécessaire de la population. Le sujet reste tabou et nous nous privons ainsi d’un levier essentiel pour agir contre le réchauffement climatique et préserver la vie des générations futures ainsi que la nature déjà grandement impactée.

Lundi 1er, la question démographique est largement traitée dans le dernier numéro de la revue Eléments qui lui consacre un dossier dont le contenu est le suivant : Surpopulation, le trop-plein - Pour en finir avec les contre-vérités sur la démographie (Fabien Niezgoda) - Peut-on être catholique et craindre la bombe P ? (Olivier Rey) - L’obsession du surpeuplement dans l’histoire (Georges Minois) - Le retour des malthusiens, instinct de survie ou pulsion de mort ? (David L’Épée).

Mai 2020

Vendredi 22, « Le président du Muséum national d'histoire naturelle, le naturaliste Bruno David, appelle à "changer nos comportements" pour éviter d'autres pandémies. Selon lui, il y a trop d'êtres humains sur Terre, la déforestation et l'agriculture intensive nous rapprochent trop des animaux, et nous nous déplaçons trop.» Lire l'article sur France Info et l'interview audio sur France Inter.

Jeudi 14, parution hier d'un article fort intéressant intitulé « Les virus sont une des forces majeures qui façonnent la biosphère » où son auteur, Franck Courchamp, Directeur de recherche CNRS au laboratoire Écologie, systématique et évolution (ESE - CNRS/AgroParistech), déclare entre autre ceci : « La démographie mondiale a augmenté de 35 % en 25 ans. C’est énorme. Malthus disait que si les sociétés humaines ne se régulent pas d’elles-mêmes, la nature s’en charge à coups d’épidémies, notamment. De fait, dans n’importe quelle population de n’importe quelle espèce, quand il y a trop d’individus, ceux-ci se retrouvent confrontés à des problèmes qui réduisent leurs effectifs. En plus du problème de ressources disponibles, qui diminuent lorsque la densité est trop forte, les parasites passent plus facilement d’un individu à l’autre. Nos sociétés, par ailleurs, sont hyperconnectées, sur tous les plans. Un avion décolle toutes les secondes quelque part dans le monde. Un virus dans une population humaine peut ainsi diffuser très rapidement hors de sa région d’origine. »


Avril 2020

Vendredi 17, Le Point vient de publier une enquête très intéressante sur l'origine des virus qui nous posent aujourd'hui d'autant plus de problèmes que la densité humaine est de plus en plus élevée et les déplacements de plus en plus rapides et massifs, ce que l'article résume assez bien par cette phrase : « à cette démographie galopante s'ajoute une hyperactivité stupéfiante ».

Sur l'origine elle-même des virus, les scientifiques s'accordent sur le fait qu'ils proviennent pour leur grande majorité des espèces sauvages perturbées par notre nombre et nos activités, tout en reconnaissant qu'il n'est pas sûr qu'il y ait davantage de zoonoses que par le passé.

Le dossier est réservé aux abonnés, mais il est possible de l'obtenir en acceptant de recevoir la newsletter de l'hebdomadaire.


Sur le même sujet, on lira aussi avec intérêt une tribune d'une douzaine de scientifiques publiée ce jour par Le Monde et intitulée La pandémie de Covid-19 est étroitement liée à la question de l’environnement, ainsi que l'interview de Jean-François Guégan, directeur de recherche à l’INRAE.

Jeudi 9, la Fondation pour la Recherche sur la Biodiersité (FRB) vient de publier une excellente analyse sur la crise actuelle, dans laquelle on peut entre autres lire ceci : « Il est important de garder aussi à l’esprit le fait que l’abondance et la densité des populations humaines et leurs animaux d’élevage ont considérablement augmenté durant le dernier siècle. En termes de biomasse, humains et animaux d’élevage (cheptels bovins et porcins, oiseaux domestiques) supplantent à eux seuls ce que représentaient l’ensemble des mammifères terrestres il y a 100 000 ans. »

Mardi 7, face à la crise du coronavirus, l'association Démographie Responsable, appelle les dirigeants français à prendre des mesures pour aider à la stabilisation la population mondiale et à terme revenir à un effectif soutenable pour la planète. N'hésitez pas à signer et à partager cet appel.



Mars 2020

Lundi 23, en cette période de crise sanitaire due au Covid-19, nous diffusons les interventions de chercheurs qui associent peu ou prou la question épidémique à celle de la population, que ce soit du point de vue de son effectif ou de ses interactions avec l'environnement.


Arnaud Fontanet, Professeur à l’Institut Pasteur et au CNAM (vidéo à 19’55’’)


Michel Simonet, microbiologiste (vidéo à 1h03’20")


François Renaud (chercheur CNRS au laboratoire Génétique et évolution de maladies infectieuses).


Serge Morand (Directeur de recherche CNRS, spécialiste des relations entre biodiversité et santé, et membre du Comité Sientifique de notre association).







Mardi 10, extrait de l'intervention de Jean-Marc Jancovici à HEC le 5 mars dernier où il s'est exprimé à nouveau sans tabou sur la démographie mondiale.


Février 2020

Mercredi 12, l'Égypte vient de franchir le cap des 100 millions d'habitants et, si rien n'est fait pour stopper l'explosion démographique toujours en cours, elle pourrait atteindre les 160 millions dans 30 ans, ce pour un pays qui ne comptait que 4 millions d'âmes en 1800. Avec seulement 5 à 10% de son territoire utilisable, la densité de population y est une des plus élevée au monde (2.000 hab/km2). Un exemple funeste que les autres états du continent africain feraient bien de méditer, au risque de s'abonner, eux aussi, à la dictature.


Jeudi 6, mise en ligne d'une vidéo résumée du colloque organisé par Démographie Responsable à Paris en mai 2019 et où sont intervenus : Gilles Ramstein (Paléoclimatologue - LSCE), François Letourneux (Ancien directeur du Conservatoire du Littoral), Philippe Waldteufel (Directeur de recherche LATMOS), ainsi que Gilles Lacan (Président d'Écologie sans frontières), Didier Barthès (Porte-parole de Démographie Responsable) et Yves Leers (Association des journalistes de l'environnement). Les vidéos complètes de chacun des scientifiques peuvent être obtenues en cliquant sur leur nom.


Janvier 2020

Mercredi 29, "Faire plus d'enfants ou ne plus faire d'enfants ?", tel était le titre de l'émission diffusée hier sur France Culture avec comme invités l'essayiste Antoine Bueno, la sociologue Coline Cardi et démographe Gérard-François DUMONT.

Jeudi 16, Antoine Bueno, auteur de "Permis de procréer" était hier l'invité des Grandes Gueules sur RMC.


Mardi 14, un milliard 400 millions d'indiens aujourd'hui et 1,6 milliard prévu dans 30 ans, soit l'équivalent de la population totale de la planète au début du XXème siècle et ce pour un pays grand comme 6 fois le nôtre. France 2 a diffusé hier une vidéo intitulée Inde vers une limitation du nombre d'enfants.


Dimanche 5, selon Caroline Fourest : « Si la planète étouffe, ce n'est pas parce que nous avons inventé l'éclairage public, mais parce que nous sommes trop nombreux ! Nous épuisons la Terre et ses ressources. La solution, c'est peut-être de préférer le train à l'avion quand c'est possible, mais surtout d'utiliser davantage de contraceptifs.» Marianne (04/01/2020)

Vendredi 3, « Une planète à deux ou trois milliards d’individus qui vivent correctement n’est-elle pas préférable à une planète à onze ou douze milliards comme les démographes nous la prédisent en 2100 ? » question posée par Stéphane Madaule dans une tribune publiée à la veille de cette nouvelle année sur le journal La Croix.

Dernière mise à jour : 28 sept. 2023

Décembre 2019

Mardi 3, publication par le Huffigton Post des résultats d'un sondage sur l'effondrement où l'on apprend que la surpopulation en serait la deuxième cause possible. Or, comme les autres causes (réchauffement, montée des inégalités, diminution de la biodiversité,...) sont elles aussi en grande partie liées à la surpopulation…


Dimanche 1, sur France 5, lors de l'émission La Grande Librairie du 27 novembre dernier, Hubert Reeves s'est exprimé sur la question démographique en déclarant : « un des problèmes, c'est la surpopulation » et en préconisant la mesure phare pour stopper le processus, à savoir l'éducation des jeunes filles qui est très en retard sur celle des garçons.


Novembre 2019

Mardi 26, vidéo de l'intervention de notre président à Grenoble le 16 novembre dernier pour l'association Avenir Climatique devant une cinquantaine de personnes.


Vendredi 8, suite à l'alerte des 15.000 scientifiques de 2017 sur le climat, un nombre équivalent de chercheurs de toutes disciplines vient de publier un nouveau rapport encore plus alarmant. La question démographique est à nouveau abordée, de façon peut-être plus précise, et l'on peut lire entre autre la recommandation suivante : "Toujours en augmentation d’environ 80 millions de personnes par an, soit plus de 200 000 par jour, la population mondiale doit être stabilisée - et, dans l’idéal, progressivement réduite - dans un cadre garantissant l’intégrité sociale."

Lire l'article d'Audrey Garric parue hier dans Le Monde sur le sujet.


Septembre 2019

Lundi 23, Voici l'extrait vidéo de la fameuse intervention de Nicolas Sarkozy sur la question de la surpopulation mondiale à l'occasion de l'Université d'été du Medef le 29 août 2019.


Samedi 21, Dans le cadre de son « Manière de Voir » d'octobre-novembre 2019, Le Monde Diplomatique vient de publier un dossier sur la démographie avec de très nombreux articles, la plupart anciens, mais aussi quelques uns de nouveaux. La teneur générale est cependant moins alarmiste que ne pourrait laisser penser la couverture.


Mardi 17, la revue Imagine (septembre/octobre 2019) vient de publier un dossier sur la démographie où Michel Garenne, démographe et Membre d'Honneur de notre association déclare : « Une fécondité en baisse, c'est une chance, on peut retrouver un peu d'espace, de meilleures conditions pour le développement durable, pour gérer l'eau, la Terre et laisser plus de place à la vie sauvage » et Didier Barthès notre Porte-parole : « Nous avons depuis quelques décennies des effectifs sans commune mesure avec ceux de l'humanité dans toute son histoire. Tous les efforts que nous pourrons faire pour baisser notre consommation seront réduits à néant si nous ne diminuons pas notre nombre. »

Dimanche 15, signalons la publication sur Les Echos, d'une tribune signée par un collectif international de professeurs et intitulée Pour que l'ONU désamorce enfin la bombe démographique mondiale.

Mercredi 11, comme tous les 2 ans à la même époque l'INED, sous la direction du démographe Gilles Pison, vient de publier son état de la population mondiale, un document de référence à télécharger et à conserver au moins jusqu'en 2021.

Mercredi 4, suite aux récentes déclarations de Nicolas Sarkozy, France Info a interrogé plusieurs spécialistes pour savoir s'il s'agissait d'un "Fake". Résultat contrasté mais néanmoins intéressant.

Août 2019

Vendredi 30, lors de son intervention devant l'université d'été du Medef, l'ancien président Nicolas Sarkozy est une nouvelle fois revenu sur un thème qui lui est cher. Il a notamment déclaré : "le plus grand choc mondial est le choc démographique". Voir le reste de son intervention sur L'Obs.

Mercredi 7, Richard Randriamandranto, ministre malgache de l’Economie et des finances : « Nous savons bien qu’on ne peut pas laisser la population se multiplier à un tel rythme. Il conviendrait de réguler cette croissance. »

Juillet 2019

Lundi 22, mise en ligne par le média Le Drenche d'un débat audio intitulé Faut-il limiter les naissances pour sauver la planète ?, entre Véronique Riche-Flores (Économiste et spécialiste de la démographie) et notre président Denis Garnier.

Juin 2019

Samedi 29, signalons la parution d'une interview de notre président sur le site de Breizh-Info.


Lundi 17, les nouvelles projections pour la population mondiale sont disponibles sur le site de l'ONU. En arrondissant, concernant les projections moyennes, en 2050 nous pourrions être 9,7 milliards et en 2100 près de 10,9 milliards. Notons que par rapport aux précédentes projections de juin 2017, ces chiffres sont en légère baisse : - 37 millions pour le milieu du siècle et - 309 millions pour sa fin. Il n'empêche que ces effectifs, si nous les atteignons, seront tout à fait excessifs.




Source : infographie "Le Monde"

Le taux d'augmentation de la population du Niger est en fait de 190 %


Mardi 11, vidéo de l'intervention de Denis Garnier, président de l'association, lors de la table ronde organisée par DECROISSANCE ILE-DE-FRANCE le 8 juin dernier à Paris.


Mai 2019


Jeudi 16, la conférence "Liens entre démographie et souveraineté alimentaire, climat, biodiversité", organisée par Gilles Lacan, à Paris, a rencontré un franc succès.

Elle a fait intervenir :

Gilles RAMSTEIN Climatologue, directeur de recherche au LSCE


François LETOURNEUX Ingénieur du génie rural, des eaux et des forêts, ancien directeur du Conservatoire du littoral


Philippe WALDTEUFEL Sciences de l’atmosphère, directeur de recherche émérite à l’ATMOS


Jeudi 9, contrairement à ce qui a été annoncé par le WWF (« l'Europe en déficit écologique ») et relayé par un certain nombre de médias : Le Monde, Le Figaro (« l'UE vivra à crédit »), l'Union Européenne n'aura pas épuisé ses ressources dès demain vendredi. En effet, son empreinte individuelle étant de 4,9 hectares et sa biocapacité de 2,3 hectares, le véritable jour du dépassement tombera le 171ème jour de l'année (2,3 x 365 / 4,9) soit le 20 juin prochain. La situation de la planète du fait de la surpopulation et de la surconsommation est suffisamment préoccupante pour ne pas en rajouter avec des fake news. Pour plus détail, on pourra relire l'article qui avait été écrit l'an dernier à ce sujet concernant la France.


Mars 2019

Samedi 30, éditorial fort intéressant dans l'hebdomadaire Le Point de cette semaine où Franz-Olivier Giesbert écrit entre autre ceci : « Si la Terre est en danger, c'est pour plusieurs raisons dont la moindre n'est pas la prolifération de l'espèce humaine, au détriment de toutes les autres, animales ou végétales. »

Février 2019

Samedi 16, publication ce jour d'un dossier consacré à la démographie par le journal Le Monde avec quatre articles et deux tribunes.


Lundi 4, le site Rue89Lyon vient de publier un article consacré à notre association et à ses actions.

Janvier 2019

Jeudi 31, nous relayons ici une proposition de Jean-Loup Bertaux, membre de notre association et de son Comité Scientifique.

Mercredi 30, signalons la parution ce jour d'un article du Monde intitulé Le Nigeria, bombe à retardement démographique où l'on peut entre autre lire ceci : « Les chiffres donnent le vertige. Il y avait moins de 38 millions de Nigérians en 1950. Le pays en comptait 190 millions en 2018. L’ONU en prévoit 410 millions d’ici à 2050, et presque le double en 2100.»


Samedi 26, retour sur l'excellente intervention de Jean-Marc Jancovici concernant la surpopulation mondiale en décembre 2018.

Intervention du 6/12/2018 - Site JMJ

Ici sont publiés les news les plus récentes sur le sujet de l'impact de la surpopulation sur l'environnement

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